Le ministre ivoirien de la Défense, Alain Richard Donwahi a été libéré après plusieurs heures de prise en otage.
Juste après la déclaration du président Alassane Ouattara, les militaires, qui ont rejetté les termes de l’accord, se sont mis en colère. Ils ont empêché le ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, et sa délégation, venus négocier l’accord à Bouaké, de quitter la résidence du sous-préfet, en tirant des rafales de Kalachnikov et des armes lourdes, a constaté un correspondant de l’AFP sur place.
Retenant le ministre plusieurs heures avant de le libérer, le groupe de mutins, a réclamé d’être payé immédiatement et non la semaine prochaine, a précisé Reuters.
(Avec France24.fr)
Des tirs dans la salle de réunion, Richard Donwahi « pris en otage »
Des tirs dans la salle de réunion, Alain-Richard Donwahi pris au piège à Bouaké.
Les soldats exigent les paiement « ici et maintenant » de leurs revendications et pas la semaine prochaine, comme promis par Alassane Ouattara.
Et pour bien faire comprendre leurs messages à l’envoyé du gouvernement, les mutins ont fait tonner leurs armes. Créant la débandade totale…y compris dans la délégation ministérielle, le ministre y compris.
Finalement, le ministre serait devenu l’otage des mutins jusqu’au paiements « immédiats ».
Sat Jan 7, 2017 | 8:45 PM GMT
Ivory Coast defence minister trapped in city as soldiers open fire
By Ange Aboa | BOUAKE, Ivory Coast
Soldiers in Ivory Coast’s second largest city, Bouake, opened fire on Saturday, trapping the defence minister inside a local official’s house shortly after a deal to end two-day mutiny appeared to have been agreed, a Reuters witness said.
The dramatic turn of events came just an hour and a half after President Alassane Ouattara announced he had agreed to the soldiers’ demands for bonus payments and improved living standards.
In addition to Defence Minister Alain-Richard Donwahi, the deputy commander of the elite Republican Guard, the mayor of Bouake and other local officials as well as journalists were trapped inside the sub-prefect’s residence.
A crowd of angry soldiers massed outside the house, and the Reuters reporter said he heard some loudly shouting that they wanted their bonuses paid immediately, not next week.
The uprising began early on Friday when the soldiers, mainly former rebel fighters, seized Bouake.
(..)
http://uk.mobile.reuters.com/article/idUKKBN14R04N
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