Par Edwige Fiendé
Les « microbes », jeunes délinquants connus pour leurs attaques à l’arme blanche à Abidjan, « sont des victimes de la guerre », a affirmé le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko, annonçant « un plan pour réduire la capacité de nuisance » de ces enfants « en rupture avec la loi ».
« Cette année, nous allons avoir un plan pour les resocialiser » en vue « de réduire cette capacité de nuisance parce que ces jeunes sont des victimes de la guerre », a indiqué M. Bakayoko, en marge d’une cérémonie de présentation de vœux au président Alassane Ouattara, au palais présidentiel.
« On sait que nos compatriotes sont très choqués par cette situation », a reconnu M. Bakayoko, expliquant que ces gangs de mineurs connus pour s’adonner à des vols et agressions sanglantes à l’arme blanche, « portent en eux des germes de violences », car « ils ont grandi dans un environnement où il y avait des coups de feu partout », lors de la crise post-électorale.
Pour lui, « ce n’est pas que par la répression », mais « il faut donner une chance à ces enfants en rupture avec la loi de redevenir des hommes sociables ».
Un programme de resocialisation de 1.000 enfants (microbes) « est en cours », a fait savoir M. Ouattara, selon qui « les résultats sont très encourageants », face aux responsables de l’armée ivoirienne.
Trois cent cinquante parmi eux « ont été identifiés et sont dans un programme spécial de réinsertion », selon le président.
EFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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