Côte-d’Ivoire: A la découverte de Philibert Koudougnon, député élu, colistier de Yasmina

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Par Connectionivoirienne

Après la proclamation des résultats de Cocody – Philibert Koudougnon (député élu, colistier) :

« Le secret de notre victoire, c’est l’humilité de Yasmina »

• Nous ne ferons rien sans nos populations

Nous avons rencontré Philibert Koudougnon au Qg de la liste « Ensemble pour Cocody » juste après l’annonce des résultats de cette circonscription par la CEI. Le colistier de Yasmina Ouégnin n’a pas caché son émotion. « Je suis un parlementaire accidentel », dit-il pour exprimer toute la joie qui se lisait sur son visage, promettant d’être un député rigoureux. Philibert Stéphane Koudougnon affectueusement appelé « Le vieux père ou City Manadja » est un ancien cadre à la mairie de Cocody où il a passé 30 ans au service des populations. Il y a terminé sa carrière comme conseiller du défunt maire Gomon Diagou. Entretien

Quel est votre sentiment après la proclamation par la CEI de la liste “Ensemble pour Cocody” conduite par Yasmina Ouégnin ?

Je suis ému, je suis très heureux. La liste « ensemble pour Cocody » conduite par l’honorable Yasmina Ouégnin vient de démontrer grâce aux populations de Cocody qu’avec des idées novatrices, avec des idées de rupture, on peut changer la face d’une nation et on peut changer la façon de faire la politique. Aujourd’hui, la population lui a renouvelé sa confiance qu’elle avait mise en elle. Ce n’est plus le diktat des partis politiques ni des politiciens professionnels mais celui du peuple qui a le pouvoir et qui le donne à qui il veut pour la gestion de ses intérêts. Je suis très heureux d’avoir participé à cet élan à ses côtés. Et avec nos suppléants, elle en tête, nous avons sillonné tout Cocody et avec cette victoire écrasante, nous rentrons à l’Assemblée nationale.

On savait dès le début que Yasmina était porté par un capital sympathie eu égard aux positions qu’elle a défendues mais pour cette élection, vous est-il arrivé de douter à un moment donner face à des adversaires non négligeables ?

Non, du tout ! J’ai découvert un personnage fantastique pendant la campagne. C’est quelqu’un qui savait ce qu’elle voulait et elle est vraiment généreuse. Je vous raconte à cet effet, une anecdote. Nous étions au km 9 à un meeting chez des gens qu’on voulait déguerpir de façon vigoureuse, et pendant son speech, elle a fondu en larmes. Ce jour-là j’ai vu quelqu’un que j’ai comparé à la mère Theresa, la femme politique pour les pauvres qui vient au secours de la veuve et de l’orphelin. Yasmina Ouégnin est un exemple. Elle est jeune, elle a du répondant et elle a du caractère. Elle ne fait pas de politique politicienne. Elle a appris à l’assemblée ce qu’elle devait faire et elle le fait bien.

On vous a suivi tout au long de cette campagne. Vous êtes souvent apparus en tenue simple, décontractés, quelquefois dans des chaussures appelés lèkè, des fois en serviette au cou. Quelle image vouliez-vous communiquer sous cette apparence ?

Nous voulions véhiculer un message. C’est-à-dire qu’il faut beaucoup d’humilité dans les actes de tous les jours. Nous nous adressions à un peuple dans toute sa diversité. Il y a des gens riches à Cocody mais aussi des pauvres et des plus pauvres. Il faut pouvoir rester ce qu’on est. L’humilité grandit et l’orgueil précède la chute. Il ne sert donc à rien d’être orgueilleux. Et nous avons tous assimilé la leçon. Les politiciens professionnels qui choisissent des gens pour les imposer au peuple chutent. Et vous avez vu la chute. C’est cela leçon qu’il faut tirer. Yasmina est simple et elle est dans la population. Elle m’a demandé une fois de venir avec elle dans un endroit où chante du zouglou alors que je n’aimais pas les maquis. C’est dire qu’elle se confond avec les populations. C’est cela le député. Le député, ce n’est pas quelqu’un qui a les mains au dos et qui marche comme un sénateur. Il faut quelqu’un qui est dans le peuple, qui marche avec le peuple et qui agit pour le peuple.

Revenons à vous-même Koudougnon Philibert. Au cours des meetings quand vous êtes annoncé au pupitre c’est l’extase, la joie chez les jeunes qui ont souvent envie de vous toucher ou de vous sentir. Qu’est-ce qui suscitait cette ferveur chez les gens ?

C’est parce que dans mon parcours professionnel j’ai beaucoup fait pour les gens. J’ai aidé beaucoup de jeunes. Je pense qu’ils m’ont fait confiance à côté de Yasmina Ouégnin et ils m’ont retourné l’ascenseur.

On a appris que votre union avec Yasmina a une petite histoire. Voudriez-vous la conter pour nos lecteurs ?

Ça, je vais vous l’expliquer une autre fois. C’est une longue histoire !

Vous êtes parlementaire aujourd’hui. Alors est-ce que vous aviez un jour rêvé de l’être ?

Honnêtement non ! Je suis un parlementaire accidentel. Et pour ça, je vais maintenant apprendre à être un parlementaire mais un parlementaire vigoureux.

Quel est votre projet de parlementaire qui vous tient à cœur ?

Il est trop tôt pour en parler mais nous ferons des propositions de loi. Faites-nous confiance. Nous ferons ce que les populations de Cocody voudront qu’on fasse. Nous ne ferons rien sans consulter nos populations. En ce qui me concerne, je viendrai souvent vers elle, chaque fois qu’il y aura à voter une loi. Nous prendrons un échantillon de cette population, nous discuterons et de cette manière, les responsabilités seront communes et partagées.

Un message pour vos électeurs de Cocody ?

Cocody vient de nous adresser un message fort à travers ce choix qu’il a fait et nous voulons d’abord remercier dans leur diversité les populations de Cocody. Cette population qui a bien compris le message de Yasmina Ouégnin et qui a fait ce qu’il fallait faire en volant utile. Elle incarne un message d’espoir, un message qui devrait être écouté par tous les politiciens parce que le pouvoir appartient au peuple.

SD à Abidjan

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