Dépouillement sous d’impressionnantes présences de «loubards» en Côte-d’Ivoire

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Loin de la ferveur des années 90 mais proches des méthodes d’alors. A la clôture des bureaux de vote et peu avant, le constat de présence d’hommes de main en tout genre et de mouvements suspects de véhicule devant les bureaux de vote impressionnaient autant qu’ils laissaient déjà interrogatif quant à la transparence de la journée électorale.

De Koumassi en passant par Attécoubé, Plateau, Adjamé, Abobo, Lakota ou Korhogo, impossible de louper ceux qu’on appelle communément des « loubards », tellement ils pèsent et ont pesé sur les législatives du jour.

Ils empêchent, entre autre, l’accès aux représentants des candidats indépendants dans les bureaux de vote à l’approche des dépouillements, créant des tensions en tout genre et des cris d’alerte de toute part, qui, depuis 17HTU nous parviennent en cascade des 4 coins du pays avec une forte dominance pour les régions du Nord, comme relevé.

Exemple parmi d’autres, dans le département de M’bengue où le candidat RHDP Coulibaly Ali (pas le ministre, ndlr) est opposé à Silue Siompegnan candidat indépendant, les représentants de ce dernier ont été violentés et chassés dans plusieurs bureaux par des hommes de mains à la solde du candidat de la coalition au pouvoir.

On a récencé des blessés évacués dans des centres de santé. Des chefs de village ont reçu des enveloppes afin d’user de tous les moyens pour que le RHDP puisse gagner.

Si la fraude, voire l’anarchie se respirerait à plein nez, à Treichville, tentant de prendre en photo des « loubards », nous essuierons des jets de pierre avant de vite détaler.

La soirée électorale prend des allures de champ de foire où tous les scénarios pour une victoire massive des candidats de la coalition au pouvoir (RHDP), secouée par une vague indépendante sans nul doute peu appréciée, semblent être bien ficelés et arrangés par la quasi non présence d’observateurs, comme constaté toute la journée durant.

Koaci

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