Aujourd’hui, c’est « la division, l’insécurité, la violence, le problème d’école, la réconciliation entre nous »
Par Ange Tiémoko
Le Père Nestor Konan, curé de la cathédrale Saint-Augustin de Yamoussoukro, dans le centre ivoirien a déclaré mercredi, jour commémoratif du 23e anniversaire du décès du père fondateur de la Côte d’Ivoire que, « le fait de chanter le nom du président Houphouët ne donne pas la paix » à ce pays, au cours d’une messe.
« Le fait de chanter le nom du président Houphouët-Boigny ne donne pas la paix à la Côte d’Ivoire », a insisté le Père Konan, pour qui « la vraie conversion doit produire un fruit visible (et) doit amener à des gestes d’accueil de partage et de solidarité ».
« La chanson, je suis houphouétiste ou nous sommes houphouétistes (…) est-elle tout ce qui nous reste 23 ans après le rappel à Dieu » du premier président ?
A-t-il interrogé lors de son homélie, en présence de quelques cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), dont le vice-président Amoakon Thiémélé Edjapan, le secrétaire exécutif, Maurice Kakou Guikahué.
Aujourd’hui, c’est « la division, l’insécurité, la violence, le problème d’école, la réconciliation entre nous », a fait remarquer le curé de Saint-Augustin de Yamoussoukro, demandant: Houphouët « pourra-t-il nous reconnaitre s’il devait revenir ? ».
« Dieu a envoyé le président Boigny comme messager de la paix, nous sommes envoyés à notre tour pour en être des messagers de notre pays (la Côte d’Ivoire) dans le monde », a conclu le Père Nestor Konan.
Décédé le 07 décembre 1993 à l’âge de 88 ans, Felix Houphouët-Boigny, président de la Côte d’Ivoire indépendante (1960-1993) s’est fait remarquer par ses messages en faveur de la paix.
Il a même fait construire dans sa ville natale à Yamoussoukro, une Basilique (la plus grande du monde) et une Fondation dédiées à cette cause, avec à la clé un prestigieux prix institué en 1989: « le prix Felix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix » décerné chaque année à Paris (France) depuis 1991 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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