La Côte-d’Ivoire se dégonfle: Les critiques de la Cour africaine ne concernent « pas les scrutins passés ou en cours » (Gouv)

Ivory Coast's government spokesman Bruno Kone gives a press conference on August 11, 2014 in Abidjan. The Ivory Coast announced Monday that it has banned all flights from countries hit by Ebola as part of steps to prevent the deadly virus from reaching the west African nation. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO (Photo credit should read ISSOUF SANOGO/AFP/Getty Images)
ISSOUF SANOGO/AFP/Getty Images)

Le porte-parole du Gouvernement ivoirien estime que certains éléments contenus dans la décision de la Cour africaine des droits de l’homme concernant la partialité de la Commission électorale indépendante (CEI) posent problème dans leur forme.

Bruno Nabagné Koné l’a signifié à la presse ce mercredi au cours de la conférence de presse d’après conseil des ministres.

«Tout ce que nous pouvons dire et tout ce que nous observons à ce jour est que certains éléments contenus dans cette décision posent problème dans leur forme principalement, » a déclaré le porte-parole.

Tout en mettant en doute, la décision de la Cour africaine des Droits de l’Homme, Koné a indiqué que des efforts ont été faits par le gouvernement ivoirien.

«A chaque jour suffit sa peine, les choses évoluent et évidemment, toutes les recommandations sont bonnes à prendre mais nous tenons compte surtout de l’environnement dans lequel nous sommes, » a-t-il précisé.

«La deuxième chose est que des efforts ont été faits par notre pays. Vous savez d’où vient la Cote d’ivoire. Qui a décidé de se doter elle-même, sans hésitation d’une commission électorale indépendante. Et surtout nous avons fortement évolué. Par rapport à la commission qui existait avant, » a poursuivi le porte-parole du Gouvernement.

Tout en ramenant les journalistes vers certains ses collègues, il a au passage répondu au Front du refus et à la Coalition du non.

Koné a réaffirmé qu’il s’agit d’une décision juridique et révélé qu’elle ne concerne pas les scrutins qui se sont déroulés et en cours.

«Il y a un délai d’un an pour se conformer à la décision, » a-t-il conclu.

Propos rapportés par Koaci

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