Une réunion du comité mixte ivoiro-burkinabé s’est tenue vendredi au cabinet du ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes.
Au centre des préoccupations, la situation humanitaire des personnes déplacées, la mise en place d’un comité technique et l’examen des dispositions pratiques de la mission mixte à venir.
La partie ivoirienne était composée de plusieurs ministères notamment celui de la défense, de l’intérieur et de la sécurité, des Eaux et Forêts, des Affaires Etrangères [le ministre démis depuis], de l’Economie et des Finances, de la santé.
L’Ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire, Mahamadou Zongo à l’occasion remercié le gouvernement ivoirien pour les efforts mis en œuvre pour gérer de manière pacifique l’évacuation du parc national du mont PEKO.
Il a néanmoins reconnu que cette situation remonte au début des années 2000 et beaucoup d’initiatives ont été développées, notamment des campagnes de sensibilisation, jusqu’à l’étape d’évacuer de manière pacifique du mont PEKO.
«Il y a un travail sérieux, souterrain qui a été fait pour que les milliers de personnes puissent quitter le parc sans affrontements, » a-t-il précisé.
Selon lui, il est question maintenant d’éviter une réoccupation du parc.
«C’est dans ce sens qu’une équipe est mise en place pour travailler afin de proposer un plan d’actions pour que les solutions soient durables, » a expliqué le diplomate burkinabé.
Il a par ailleurs indiqué que les informations qui lui parviennent ne sont pas de nature à créer des problèmes entre son pays et la Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, il demande à ses compatriotes de respecter les lois du pays d’accueil.
«Les lois du pays d’accueil doivent être respectées. Au Burkina, on n’entre pas de manière illégale dans les forêts classées, »a martelé Zongo.
Le Professeur Mariatou Koné a fait l’état des lieux de la situation humanitaire des ex-infiltrés du mont PEKO.
Selon elle, la situation est en train d’être jugulée par le gouvernement ivoirien appuyé de ses partenaires.
Elle a rassuré le diplomate burkinabé d’autres activités sont menées et qui sont appréciées par les populations affectées.
Koaci
Commentaires Facebook