Lu pour vous
Quand Kacou Diagou s’essayait en Ouattara : A la tête du patronat ivoirien Cgeci (Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire) depuis plus de deux mandats avec deux prorogations exceptionnelles dues aux injonctions de Ouattara, Jean Kacou Diagou s’attendait à un examen tranquille des comptes de l’exercice 2015, tel qu’inscrit dans l’ordre du jour du conseil d’administration du 27 octobre 2016.
Sans doute inspiré par son mentor Ouattara, le patron de Nsia, a voulu présenter un projet de modification des statuts, dont une des dispositions indiquait que le conseil d’administration, en fin de mandat en même temps que lui, n’aurait plus la légitimité pour élire un nouveau président. Par ailleurs, il voulait aussi supprimer la limitation des mandats et introduire l’élection, sur un ticket, du président et du vice-président (ça ne s’invente pas).
Plus intelligents que les députés ivoiriens, les administrateurs ont immédiatement inscrit l’élection d’un nouveau président à l’ordre du jour. Deux candidats se sont désignés, ont expliqué leurs ambitions pour la confédération et, à l’issue du vote à bulletin secret, Jean-Marie Ackah, vice-président, a obtenu 21 voix contre 4 à Alain Kouadio également vice president.
Et voilà comment la tentative d’accaparement du pouvoir ad vitam aeternam à la Ouattara de Kacou Diagou a été déjouée séance tenante. Le nouveau président prendra fonction à l’issue de l’assemblée générale qui se tiendra après-demain, 25 novembre 2016, pour l’examen des comptes de 2015.
N.Y.
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