Par Michèle Irié
Les cours ont été dispensés mercredi à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays par des enseignants des écoles primaires publiques, suite à l’appel de leurs syndicats de suspendre le mot d’ordre de « boycott » de la réforme instituant cette demie journée dans le calendrier scolaire, depuis la rentrée scolaire 2016-2017, a constaté ALERTE INFO.
Des instituteurs des villes de Bouaké, Yamoussoukro (centre), Guiglo (Ouest), Korhogo (nord), joints au téléphone par ALERTE INFO ont affirmé avoir « donné cours ce mercredi », suite à l’appel de l’Intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (ISEPP-CI), mardi à la télévision nationale.
La majorité des enseignants du primaire s’était alignée sur la décision du Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit, principal syndicat, protestant contre la mesure du gouvernement d’inclure dans le programme de travail le mercredi, jusque-là non-ouvrable dans le primaire.
« Nous avons donné cours mais nous espérons que le gouvernement tiendra compte en retour de nos aspirations dont la rémunération de cette demie journée », a déclaré sous couvert de l’anonymat, un instituteur à Bouaflé (centre-ouest).
Dans le cadre d’une discussion avec le gouvernement ivoirien, l’ISEPP-CI a demandé mardi au gouvernement de « lever toutes les sanctions prises contre les enseignants », dans une déclaration après avoir mentionné que la « suspension du mot d’ordre de grève a pour but de « donner une chance à la négociation ».
En Côte d’Ivoire, depuis la rentrée officielle des classes 2016-2017, des écoles primaires publiques sont restées fermées les mercredis à Abidjan, la capitale économique et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays malgré la décision du gouvernement d’instituer les cours de mercredi matin au primaire.
MIR
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Les commentaires sont fermés.