Le commissariat du 2e arrondissement de Yamoussoukro dans le centre ivoirien a rouvert lundi, après avoir été saccagé dans la nuit de mercredi à jeudi par des jeunes, pour « venger » la mort de l’un d’entre eux, aux mains de la police, à la suite d’une rafle, a constaté un journaliste de
Dans le poste de police situé au quartier Dioulabougou (centre-ville), le ménage a été fait. Plus aucune trace au sol des documents et autres débris de vitres brisées.
Au comptoir, six agents discutent à haute voix. Derrière eux, les portes et serrures de la prison défoncées lors du passage des manifestants ont été réparées.
« Si c’est pour des procédures administratives, le commissaire n’est pas là ! Repassez plus tard », lance l’un d’eux.
« Je veux établir une attestation d’identités, mais ils me demandent de patienter encore quelques jours parce qu’ils n’ont pas le matériel », confie une quarantenaire.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, des jeunes résidents de Dioulabougou se sont attaqués à ce commissariat et à ses agents « pour venger » un ami mort aux mains de ceux-ci.
« L’individu en question, un couturier, habitants le même quartier a été raflé mardi vers 21H00 alors qu’il revenait de son atelier. Transporté dans le véhicule de la police, il a fait une chute mortelle en voulant s’échapper.
ATI
Par Ange TIEMOKO
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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