Par Ange Tiémoko
Le Mouvement (ivoirien) des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD, principal syndicat de l’enseignement primaire public en Côte d’Ivoire), a affirmé lundi qu’il « reste vigilant », après la suspension samedi de son mot d’ordre de grève engagée le 7 novembre pour réclamer « le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite, … ».
« Cette reprise est un moment de répit dans l’engagement que nous avons pris (…), afin de montrer notre volonté manifeste d’aller à l’école tout en discutant avec les autorités », a déclaré le secrétaire de la section MIDD de Yamoussoukro (centre ivoirien), Jérémie Kouassi Trao, joint au téléphone par ALERTE INFO.
« Mais cela ne saurait être une raison pour le gouvernement de faire penser que la reprise est la fin de nos revendications », a précisé M. Trao.
Depuis le 12 septembre, date de la rentrée scolaire 2016-2017 en Côte d’Ivoire, l’Ecole a connu des perturbations, dont celles liées au refus de certains enseignants du primaire public d’appliquer la réforme des cours de mercredi, la bonification du point de l’indice salarial, etc. /.
Pour le secrétaire de section, le MIDD qui est « sur le qui-vive » reste « vigilant sur la question », et prévient que « si les discussions qui vont s’engager avec l’Etat de Côte d’Ivoire ne répondent pas aux attentes » du mouvement syndical, « l’année scolaire et les examens de fin d’année vont prendre un coup ».
« C’est pour éviter cela qu’il faut que le gouvernement ait une oreille attentive à nos préoccupations et que le cadre qui nous a été donné ne soit pas un cadre pour aller nous berner, ou nous faire croire que l’Etat va s’engager alors qu’il ne s’engage pas », a insisté Jérémie Kouassi Trao.
ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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