Par Connectionivoirienne
Selon plusieurs informations disponibles, les jeunes qui ont attaqué le meeting de l’opposition sont venus d’Abobo et de Yopougon. Ils se sont rassemblés en plusieurs endroits avant de passer à l’acte de façon coordonnée. Ainsi, le matin entre 9 h et 10 h, un groupe de jeunes en tenues bigarrées et étrangers à la mairie de Yopougon ont pu profiter de la forte affluence causée par les mariages pour pénétrer dans la cour de ladite mairie par le petit portail. On se demandait bien ce qu’ils venaient faire là ce jour non ouvrable et avec une apparence qui n’avait rien à avoir avec des invités à un mariage.
Les policiers ont cédé face aux attaques
Mal équipés, moins armés, les policiers commis pour la surveillance du meeting ont vite cédé face à la menace des badauds qui ont facilement franchi les check-points qu’ils tenaient. Il a fallu la réplique des jeunes opposants pour faire reculer les agresseurs. Certains y ont vu de la complicité de la part des policiers formés pour ce genre de cas.
Koulibaly promet de porter plainte
Le président de Lider a déploré la violence qui a fait, selon les chiffres qu’il a annoncés, 20 blessés. « Depuis que nous avons commencé nos activités, jamais nous n’avons agressé personne. Pourquoi ce matin, aller armer des jeunes gens pour venir attaquer d’autres jeunes de Côte d’Ivoire ? Pourquoi vouloir nous entraîner dans la guerre civile alors que nous parlons de questions sociales ? », s’est-il interrogé avant d’annoncer qu’il va porter plainte.
« Le pouvoir au peuple ! », le slogan de Mamadou Koulibaly qui fait des vagues
C’est au meeting de Yopougon place CP1, le 22 octobre dernier qu’il l’a embouché comme un refrain alors qu’il débutait sa prise de parole. Aujourd’hui, ce slogan est repris en chœur au cours des marches et chaque fois que le président de Lider doit monter sur le podium. « Le pouvoir au peuple » est désormais le cri de ralliement de la coalition de l’opposition.
Les stations de carburant rigoureusement gardées par les gendarmes
Par mesure de sécurité, pendant que la police gravitait autour du meeting, les éléments de la gendarmerie étaient postés dans les stations de carburant environnantes, kalachnikov au poing. Ils étaient ainsi visibles à Yopougon Siporex où il y a deux stations, au carrefour Williams Ponty et même à la mairie de Selmer.
Les participants au meeting attaqués au niveau du quartier Doukouré
La marche improvisée par les participants au meeting en rentrant chez eux, n’était pas du goût de certains habitants du quartier Doukouré non loin du commissariat du 16e arrondissement. Des marcheurs ont été pris à partie par des habitants à coups de pierres et de gourdins. La police a dû user de gaz lacrymogène pour ramener l’ordre. Rappelons que ce quartier a vécu le martyr pendant la crise postélectorale de 2011 avec une mosquée brûlée par des manifestants. Des corps y ont été, soit ensevelis, soit incinérés.
Lagou Henriette et son affaire de Codjo rouge
La présidente de Rpc-Paix veut que Ouattara laisse la Côte d’Ivoire et s’en aille. Elle a, dans ce sens, lancé un appel aux femmes afin qu’elles s’apprêtent pour une opération « Codjo rouge, Ouattara dehors ! » le Codjo rouge est une sorte de cache-sexe que portent les femmes. Son utilisation au cours de certaines cérémonies a valeur de malédiction à l’endroit d’une personne invoquée.
SD à Abidjan
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