La défense de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, poursuivie pour « crimes contre l’humanité » a annoncé lundi à Abidjan la « suspension » de sa participation au procès intenté contre sa « cliente », estimant que « la cour n’a pas envie de faire un procès équitable ».
« Nous suspendons notre participation et nous allons aviser », a déclaré à la presse. Me Blédé Dohora, avocat de Mme Gbagbo.
Lundi, la défense de l’ex-première dame a demandé à la Cour le « report du procès », après avoir constaté l’absence des témoins dont Jeannot Ahoussou, Charles Diby Koffi et le général Kassaraté Tiapé, et sollicité « un délai » pour leur adresser des « citations ».
Une requête rejetée par le président de la Cour d’assises, le juge Boiqui Kouadio, avant de renvoyer le procès à mardi.
« Nous ne serons pas là demain. Ils ont renvoyé le procès pour eux, pas pour nous », a réagi Me Blédé, indiquant que malgré le rejet, « toutes les personnes (visées) vont recevoir leurs citations ».
Depuis le 31 mai, l’ex-première dame comparait devant la cour d’assises d’Abidjan pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » commis lors de la crise postélectorale qui a fait plus de 3.000 morts. Son époux Laurent Gbagbo, ex-président de la Côte d’Ivoire est lui aussi en jugement à la Haye pour les mêmes chefs d’accusation.
LKO
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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