Côte d’Ivoire: Mamadou Koulibaly “pourra être proposé’’ au futur sénat, selon un cadre du pouvoir

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Par Serge Alain Koffi

L’ex-Premier ministre ivoirien et actuel vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle) Jeannot Ahoussou a estimé vendredi que le patron de Liberté pour la démocratie et la paix (Lider, Opposition) Mamadou Koulibaly avait de “bonnes idées’’ et qu’il pourrait “être proposé’’ pour intégrer le futur sénat.

“Il faut utiliser toutes les ressources d’où qu’elles viennent même (celles) de l’opposition (…) on va laisser la possibilité au président Alassane Ouattara de pouvoir choisir un monsieur (…) comme le professeur Mamadou Koulibaly », a affirmé Jeannot Ahoussou, sur Radio France internationale (RFI).

Interrogé sur la composition du futur sénat qui devrait être mis en place si la nouvelle constitution est adoptée par référendum le 30 octobre, M. Ahoussou a indiqué que l’ex-président de l’Assemblée nationale « réfléchit beaucoup » et « a de bonnes idées » qui peuvent « permettre à la Côte d’Ivoire d’avancer », avec un siège au sénat.

Il “a perdu les élections (législatives) en 2011 et ça m’étonnerait qu’il puisse être élu à un suffrage quelque part comme député mais il pourra être proposé au sénat s’il accepte’’, a insisté l’ancien Premier ministre.

Mamadou Koulibaly comme l’ensemble des leaders de l’opposition n’a de cesse de dénoncer le projet de Constitution proposé par Alassane Ouattara. Pour marquer son désaccord, il avait projeté d’organiser le 05 octobre, un rassemblement devant l’Assemblée nationale où le chef de l’Etat devait présenter le texte aux députés.

Interpellé par la police à son arrivée, il avait été relâché quelques heures plus tard. Au cours d’une conférence de presse qu’il avait organisé dans la foulée, l’opposant avait réaffirmé son désaccord au projet de constitution, le jugeant du reste “très mal rédigé avec des redondances et des contradictions’’.

Dans la future constitution, le pouvoir législatif ivoirien devrait être composé de deux chambres, avec la création d’un Sénat. Une nouvelle institution qui suscite déjà de nombreuses réserves de l’opposition, quant au mode de désignation de ses membres (2/3 nommés par le chef de l’Etat, 1/3 élu) et à son utilité véritable.

Serge Alain KOFFI

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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