Par Connectionivoirienne
Le gouvernement ivoirien a levé récemment les mesures prises contre la propagation du virus Ebola qui a fait des ravages dans les pays voisins que sont le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone.
Pour la Croix Rouge dont le service communication s’est entretenu avec la presse vendredi, cette levée des mesures ne doit pas s’interpréter comme la fin de la menace. « La vigilance doit être de mise », conseille Franck Gaba, responsable de la communication et coordonnateur du projet Bencom (Communication avec les bénéficiaires). Dans son exposé devant les journalistes, M. Gaba a expliqué que le projet financé par l’Union européenne à hauteur de 230 millions de FCFA a permis de faire le travail de sensibilisation contre Ebola et au-delà contre trois autres maladies. Les hépatites, la méningite et le choléra. 21 localités à travers le pays ont été couvertes pour une population cible de 1,2 million de personnes.
Selon Franck Gaba, après un an de présence sur le terrain, le projet Bencom a permis aux communautés d’élever leur niveau de connaissance sur les maladies épidémiques comme le paludisme, le choléra, la méningite la diarrhée et la fièvre jaune. Il a également suscité l’implication desdites communautés dans la recherche de solutions et renforcé leurs capacités à changer de mode de vie par des actions concrètes, allant de l’alerte à la prévention.
Au regard des acquis, la Croix Rouge estime que ce bon travail qui a contribué à tenir la maladie à virus Ebola loin des frontières ivoiriennes, ne doit pas s’arrêter. La menace n’étant pas encore entièrement contenue, elle plaide auprès des bailleurs de fonds pour une rallonge. Le nouveau financement, s’il était acquis permettrait non seulement de maintenir les mesures de vigilance mais également d’étendre le projet à d’autres localités du pays où sévissent encore des maladies épidémiques.
SD à Abidjan
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