Gabon-Côte d’Ivoire: Sangaré Aboudramane et le FPI prennent acte de la décision de la Cour constitutionnelle

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Par Anselme Blagnon

Le camp du Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo) dirigé par Aboudramane Sangaré a pris acte de la décision de la Cour constitutionnelle gabonaise qui a confirmé la victoire d’Ali Bongo , à l’issue de l’élection présidentielle du 27 août, dans une note transmise dimanche à ALERTE INFO.

« Le FPI prend acte de la décision de la Cour constitutionnelle qui a examiné avec impartialité les éléments de preuves versés dans les dossiers par chacune des parties, salue et félicite, le candidat Ali Bongo Ondimba, déclaré vainqueur de l’élection présidentielle Gabonaise du 27 Août par la CENAP, puis confirmé par la Cour constitutionnelle », indique le communiqué.

La Cour constitutionnelle gabonaise a validé dans la nuit de vendredi à samedi la victoire du chef de l’Etat sortant Ali Bongo (57 ans), à l’élection présidentielle du 27 août, face à son rival Jean Ping, après le recomptage des voix.

M.Ping (73 ans), a accusé la Cour d’avoir « foulé au pied la souveraineté du peuple », après qu’elle a confirmé la victoire de son rival, face à la presse. De son côté, M. Bongo a lancé un appel au dialogue.

La Cour constitutionnelle, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin a indiqué que M. Bongo gardait une avance sur son adversaire avec 50,66% des suffrages contre 47,24% pour M. Ping.

Le 31 août, la Commission électorale d’abord, puis le ministère de l’Intérieur avaient déjà proclamé la victoire pour un second mandat du chef de l’Etat sortant, accrédité de 49, 80 % des suffrages contre 48,23% pour l’opposant Jean Ping.

Accusant le pouvoir de fraudes, l’opposition avait contesté ces résultats et exigé un recomptage des voix dans un climat de violences à Libreville et dans d’autres villes du pays.

Opposé au départ à cette demande de l’opposition, le camp Bongo, sous la pression de la Communauté internationale, a finalement accepté un recomptage des voix.

Avec ce verdict de la Cour constitutionnelle, Ali Bongo devrait rester à la tête du Gabon pour un second mandat de sept ans.

ABL

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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