La Cour constitutionnelle gabonaise a validé dans la nuit de vendredi à samedi la victoire du chef de l’Etat sortant Ali Bongo à l’élection présidentielle du 27 aout, face à son rival Jean Ping, après le recomptage des voix.
Un dispositif sécuritaire important est à Libreville pour « prévenir tout nouveau déferlement de violence », rapportent les agences de presse sur place.
La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué que M. Bongo gardait une avance sur son adversaire avec 50,66% des suffrages contre 47,24% à M. Ping.
Le 31 aout, la Commission électorale d’abord, puis le ministère de l’Intérieur avaient déjà proclamé la victoire pour un second mandat du chef de l’Etat sortant, accrédité de 49, 80 % des suffrages contre 48,23% pour l’opposant Jean Ping.
Accusant le pouvoir de fraudes, l’opposition avait contesté ces résultats et exigé un recomptage des voix dans un climat de violences à Libreville et dans d’autres villes du pays.
Opposé au départ à cette demande de l’opposition, le camp Bongo, sous la pression de la Communauté internationale, a finalement accepté un recomptage des voix.
Avec ce verdict de la Cour constitutionnelle, Ali Bongo reste à la tete du Gabon pour un second mandat de sept ans.
Serge Alain KOFFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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