Par Serge Alain Koffi
Le président gabonais Ali Bongo et l’opposant Jean Ping se sont mis d’accord, par le canal de leurs avocats respectifs, pour recompter les voix de l’élection présidentielle du 27 août.
Jean Ping revendique la victoire au scrutin pour lequel la commission électorale et le ministère de l’Intérieur ont provisoirement déclaré Ali Bongo, élu, en attendant le verdict final de la Cour constitutionnelle. La contestation de ces résultats par l’opposition avait donné lieu à des violences dans le pays.
M. Ping a saisi la Cour constitutionnelle le 8 septembre pour demander le recomptage des voix dans la province du Haut-Ogooué où son adversaire avait obtenu 95% des voix pour 99% de participation, selon les résultats officiels provisoires de la Commission électorale.
Cet accord apparait comme une concession du camp Bongo, opposé au départ à un recomptage des voix. « On me demande de violer la loi de mon pays », avait réagi Ali Bongo, le 07 septembre, sur RFI.
En outre, M. Bongo s’est redit « prêt à rencontrer » son rival Jean Ping, selon le porte-parole du chef de l’Etat, intervenant mardi soir à la télévision nationale.
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