Par Connectionivoirienne
A Adjamé, plusieurs personnes ont été piégées dans des violences survenues aux premières heures de la matinée ce jeudi 1er septembre 2016. Le contrôle d’une gare routière située dans les environs d’Adjamé « Renault » était la cause d’un affrontement entre syndicalistes venus d’Abobo et ceux d’Adjamé. Ces violences n’ont pas fait de mort comme le soutenait la rumeur dans Abidjan dans le courant de la journée. Elle a causé un mouvement de frayeur et une débandade qui a occasionné de nombreux embouteillages. Les deux groupes de transporteurs rivaux se pourchassaient à coups de pierres et de gourdins.
La police est intervenue et peu après, le Ccdo, une unité mixte chargée de la sécurité. Le calme est revenu vers midi, selon Soumahoro Farikou, adjoint au maire de la commune et président de la fédération des commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci). Selon lui, les syndicalistes d’Adjamé étaient dans leur bon droit de défendre leur ‘’zone de compétence’’. « J’ai appelé les jeunes d’Adjamé au calme. Je leur ai dit qu’on trouverait des solutions », a-t-il déclaré à connectionivoirienne.
Des messages alarmants ont circulé en début de matinée par voie de téléphones portables. Tous alertaient d’une situation chaotique avec tirs de sommation nourris dans la commune qui abrite le plus grand marché du pays, le « Forum des marchés ».
La situation a fait le bonheur des voyous et des gnambros (des coxers et autres auxiliaires du transport) qui n’ont pas hésité à dépouiller des passants piégés et pris de panique, de leurs biens. Un fait désormais récurrent dans cette commune depuis le début des déguerpissements dans le cadre d’une opération dite de salubrité, initiée par le gouvernement Ouattara. Adjamé-en-bas-du-pont est devenu depuis lors le principal nid des bandits qui opèrent en plein jour. Leurs victimes se comptent par dizaines.
SD à Abidjan
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