Au sujet de la destruction d’une partie des installations de l’entreprise Cimaf (voir article ….), une source autorisée au ministère ivoirien des Infrastructures économiques, assure avoir agi dans les règles de l’art et avec même l’autorisation du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, suite aux plaintes des usagers et des riverains par rapport aux nuisances et embouteillages créés par l’occupation de l’emprise routière.
Rappelant que selon les textes, il faut au moins 20 mètres entre une installation privée et la voie publique ou le domaine public. Le cabinet du ministère reproche à l’entreprise de n’avoir pas traité avec sérieux la lettre datant du mois de Juin 2016, prévenant d’une destruction de la clôture sous une trentaine de jours. La même source assure que le marquage «à démolir» de la clôture litigieuse, aurait été effacé en guise de défiance. Le ministère considère que la lettre du mois de juin 2016 signée par Achi Patrick vallait dernière mise en demeure, et assure n’avoir pas d’explications à donner au sujet du mode opératoire nocturne choisi pour passer à l’action.
Mode opératoire nocturne
Relativement à la requête d’occupation provisoire adressée à la direction du domaine public au mois de juillet, le ministère fait savoir qu’aucune réponse n’était possible de la part d’une direction alors que le ministre avait déjà adressé une mise en demeure, qui vaut refus ! Malgré cette situation, des sources autorisées assurent que le ministre Achi Patrick ne ferme pas la porte au dialogue, et à ce titre, annoncent même aujourd’hui une rencontre avec les responsables de l’entreprise pour expliquer sa démarche.
Du côté de Cimaf, les responsables contactés ont souhaité ne pas communiquer avant toute rencontre avec des officiels, au sujet d’une part d’un courrier de protestation adressé au Premier ministre; et d’autre part des suites judiciaires éventuelles à cette affaire relativement aux préjudices subis.
E.F
Les commentaires sont fermés.