Les écoles privées en Côte-d’Ivoire veulent une « revalorisation des frais de scolarité » des affectés de l’Etat

Prive

Par Ange Tiémoko

La Fédération nationale des établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire (FENEPLACI) a réclamé samedi de l’Etat ivoirien, une revalorisation des frais de scolarité des élèves affectés dans leurs écoles, à la suite du 18 ème congrès qu’elle a tenu à Yamoussoukro, la capitale politique.

« Les frais de scolarité payés par l’Etat ivoirien au titre des élèves affectés dans les établissements privés laïcs n’ont connu aucune revalorisation depuis leur fixation il y a de cala 24 ans », soit de 1992 à 2016, a déclaré le rapporteur général des travaux.

« Or, avec le coût de plus en plus élevé de la vie, confirmé par le taux d’inflation qui a atteint une moyenne de 2,6% l’an selon la banque mondiale, les charges des écoles privées ont augmenté et avec elles, le coût de la formation par élève », a indiqué le nouveau président de la FENEPLACI élu à ce 18 ème congrès, Banghali Fofana.

M. Fofana dit soutenir donc les résolutions de cette rencontre qui ont « engagé le bureau fédéral à entreprendre toutes les démarches nécessaires pour obtenir de l’Etat une revalorisation des frais d’écolage des élèves affectés dans les établissements privés et ce, à la hauteur de l’inflation générée depuis 24 ans ».

Selon une convention signée entre l’État ivoirien et les établissements privés laïcs depuis 1992, les élèves affectés sont soumis aux mêmes règles de scolarité que ceux de l’enseignement public. Le montant autorisé pour leurs frais d’écolage s’élève à 6.000 FCFA dont 5.000 FCFA au titre du droit d’inscription et 1.000 FCFA pour la confection des cartes scolaires.

La Côte d’Ivoire compte près de 3.300 établissements privés laïcs qui accueillent un peu près de 55% des élèves et écoliers.

Depuis 2002 l’Etat ivoirien est débiteur des établissements privés avec près de 6 milliards de FCFA due chaque année. Un montant qui a atteint 15 milliards de FCFA en 2013.

Après avoir avancé 10 milliards de FCFA en 2015, le gouvernement s’est engagé à apurer le reste de cette dette sur quatre ans.

ATI

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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