Le Ministre Joël N’GUESSAN (Porte-Parole du RDR)
Il y a 3 catégories d’opposants en Côte d’Ivoire
Tous les ivoiriens ont suivi avec un grand intérêt l’adresse à la Nation de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA Président de la République Côte d’Ivoire à l’occasion du 56ème anniversaire de l’indépendance de notre pays.
Sans faux fuyant, le Président Alassane OUATTARA a abordé tous les sujets d’actualité qui concernent la vie sociale, la situation économique et politique des ivoiriens.
Il a, entre autres, donné sa position sur le malaise ressenti par ses compatriotes concernant la crise des factures d’électricité, le phénomène des enfants qui agressent et le projet d’une nouvelle constitution. Son discours a été apaisant et rassembleur. Merci Monsieur le Président Alassane OUATTARA d’être le Président de tous les ivoiriens.
Malgré cela, comme on si attendait, les différentes composantes de l’opposition ivoirienne ont diversement apprécié le message du Président de la République.
Ce qui est leur droit car il n’est point question de museler qui que ce soit concernant l’appréciation des déclarations et des actions du Président Alassane OUATTARA.
Le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix) et son champion sont au pouvoir. Ceux qui ne sont pas au pouvoir sont naturellement classés dans le clan des opposants. Ils doivent donc jouer leur rôle d’opposant.
Cependant les interventions des leaders de l’opposition nous ont permis de les classer en plusieurs catégories :
Première catégorie : les « négateurs patentés des évidences »
Il s’agit principalement de ceux qui même bénéficiant des retombées positives des actions du Président Alassane OUATTARA continuent de crier à tue-tête que rien ne va dans ce pays. C’est le cas du FPI tendance Affi N’GUESSAN. Ces éternels négateurs patentés des évidences s’évertuent à remettre en cause les acquis du Président Alassane OUATTARA. Et pourtant, leurs véhicules circulent sur des routes bitumées récemment.
Ils n’ont aucune difficulté à joindre leurs villages sur des routes régulièrement re-profilées. Leurs villages ont été nouvellement électrifiés et bénéficient des infrastructures de base : adduction d’eau, écoles primaires, centres de santé, ambulances, collèges et lycées, etc. Malgré tout cela, ils continuent de crier que dans les journaux qui leur sont proches que tout va mal en Côte d’Ivoire. Il faut vraiment faire preuve d’une cécité volontaire pour ne pas reconnaitre que le Président Alassane OUATTARA fait du bon travail. Les ivoiriens, les communautés africaines et internationales l’ont constaté.
Outre ce premier lot d’opposants, il existe un autre groupe.
Deuxième catégorie : « Les Libérez Gbagbo »
Il s’agit de ceux dont la vision et le projet de société se résument à la libération de Laurent Gbagbo comme si sa libération pouvait être un projet de société. C’est le cas des dissidents du FPI qui prétendent lancer des pétitions loin des véritables débats de la CPI (Cour Pénale Internationale) et qui illusionnent leurs partisans en leur faisant croire que demain il fera jour. Le constat que nous faisons c’est que ces opposants se sont enfermés à la Haye avec Laurent Gbagbo. Ils n’ont plus d’intelligence pour proposer aux ivoiriens une alternative crédible en tant qu’opposants. Leur seul et unique schéma politique et projet de société se résume à la CPI. Nous avons pour preuve que les journaux proches de ces opposants ne vivent et survivent que par rapport à la CPI. Les « UNE » de ces journaux que ces opposants inspirent depuis bientôt 5 ans sont relatifs à la CPI. Comme si leurs articles sortis de leurs laboratoires peuvent influencer le cours des débats à la CPI. Ce qui est dommage pour des gens qui prétendent être une alternative crédible dans le jeu démocratique ivoirien. Peut-être qu’à l’horizon 2020, quand commenceront enfin les plaidoiries à la CPI, leurs partisans comprendront qu’ils ont été purement et simplement bernés.
Nous avons enfin un dernier type d’opposants
Troisième catégorie : les « pseudos constitutionnalistes »
Ce sont ces opposants qui prennent des positions sur un texte constitutionnel qui n’a pas encore vu le jour. En effet, le projet de la nouvelle constitution n’a encore pas été rendu public que déjà des individus s’organisent pour s’y opposer. Ils commencent des débats sur le sexe des anges. Et le plus surprenant, celui que certains présentent comme étant le chef de fil de l’opposition en l’occurrence Monsieur Affi N’Guessan parle de passage en force du Président Alassane OUATTARA. Ce texte, une fois connu, sera soumis à l’appréciation du peuple ivoirien.
Le Président de la République l’a dit et confirmé lors de son adresse à la Nation le 06 août 2016. Il ne peut y avoir de passage en force, car c’est le peuple ivoirien qui va décider en dernier ressort. C’est pour cela que toutes les déclarations incongrues sur le projet de la nouvelle constitution n’ont à notre avis, pas leur raison d’être. Je le répète arrêtons le débat sur le sexe des anges et allons au référendum. Le peuple de Côte d’Ivoire conscient des anomalies de notre constitution actuelle saura où se trouve son intérêt. Du forum de la réconciliation nationale à la grave crise post-électorale de 2010 que nous avons connue avec son cortège de milliers de morts en passant par les différents accords, Accra 1, Lomé, Linas Marcoussis, Accra 2, Accra 3, Pretoria 1, Pretoria 2, Ouaga 1, Ouaga 2, le besoin de poser les bases d’une Côte d’Ivoire nouvelle a été régulièrement exprimée.
Le peuple de Côte d’Ivoire sait ce qu’il faut corriger et mettre aux normes notre ossature constitutionnelle. N’en déplaise aux négateurs patentés des évidences, à ceux qui n’ont que pour seul projet politique la libération de Laurent Gbagbo et aux pseudos constitutionnalistes universitaires coupés des réalités du peuple.
Le Ministre Joël N’GUESSAN
Secrétaire Général Adjoint chargé de la Communication, Porte-Parole du RDR
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