Par Ange Tiémoko
La lutte contre l’orpaillage clandestin en Côte d’ivoire, une activité nuisible pour l’environnement, reste « l’un des plus grands défis de Yamoussoukro (centre ivoirien) et ses départements », a déclaré dimanche le préfet de région, André Ekponon, dans un discours lors de la commémoration du 56e anniversaire de d’indépendance du pays.
« Aujourd’hui, nos enfants ne vont plus à l’école. Les parents ne vont plus au champ. Tout le monde cherche de l’or. Beaucoup de villages de notre région sont tournés vers l’exploitation (de cette pierre précieuse), faisant de la lutte contre l’orpaillage clandestin l’un de nos grands défis », a déclaré M. Ekponon.
Pour le préfet, « les chefs des communautés et des villages » ont une grande responsabilité dans cette pratique illégale car, « ils encouragent la jeunesse à le faire », a-t-il déploré.
Or, « l’orpaillage clandestin détruit l’environnement, décourage la scolarisation des enfants et favorise le grand banditisme », a affirmé André Assomou Ekponon, révélant que « depuis cette ruée vers l’or, les coupeurs de route sont revenus et cela n’est pas bon pour notre région », a-t-il prévenu.
En marge de « la lutte contre l’orpaillage clandestin, la scolarisation des enfants en âge d’aller à l’école, la propreté de nos villes et villages, les relations conflictuelles permanentes entre éleveurs, agriculteurs et la voirie complètement défoncée dans toute la ville de Yamoussoukro sont d’autres défis auxquels ils nous faudra faire face », a fait savoir André Ekponon pour qui, « l’unité de toutes les forces vives de la région est nécessaire à cet effet ».
ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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