Sylvie Kouamé | Connectionivoirienne.net
Les députés ghanéens ont hier mardi 2 aout 2016, massivement approuvé l’amendement d’un texte de loi en rapport avec le fonctionnement de la Bank of Ghana [Banque nationale du Ghana], rapporte Jeune-Afrique qui cite Reuters. Ce texte amendé limite les prêts de la Banque centrale du Ghana au gouvernement à 5 % des recettes de l’année précédente. Ce taux était fixé à 10% par le passé. Le FMI exigeait «une abolition de cette facilité de paiement», écrit Jeune-Afrique. Le Fonds dirigé par la française Christine Lagarde avait conditionné la signature d’un accord de prêt triennal de 918 millions de Dollars avec le Ghana à l’abolition des prêts de la banque centrale au Gouvernement. Le FMI pensait ainsi garantir l’indépendance de la Banque centrale du Ghana.
Fortement touché par un déficit budgétaire de 10% en 2014, ramené à 7,1% en 2015, le Ghana prévoit un déficit de 5,3% sur l’exercice 2016. Le pays d’Afrique de l’Ouest qui attend toujours la validation d’une troisième revue du programme conclu avec le FMI, s’est empressé de calmer le jeu par la voix de son ministre adjoint des Finances Cassiel Ato Forson. Ce dernier a indiqué que malgré le texte adopté par le parlement: «le gouvernement ne comptait pas financer son déficit avec les fonds de la Banque centrale.»
« En 2014, la limite de financement au secteur public de Bank of Ghana avait été fixée à 19,72 milliards de nairas (5 milliards d’euros). Le gouvernement s’était toutefois engagée, l’an dernier, à ramener à zero les nouveaux financements publics de la Banque centrale. », indique Jeune-Afrique.
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