C’est à la tête d’une importante délégation que M. Jean Enoc Bah, président du Congrès pour la Renaissance Ivoirienne ( CRI) parti d’opposition, s’est rendu du 22 au 24 juillet 2016 dans le département de Kouibly dans l’ouest de la Côte d’Ivoire dans le cadre d’une tournée de sensibilisation, de mobilisation et d’implantation à quelques mois des élections législatives.
Pour cette première mission, la délégation du CRI a rencontré l’ensemble des chefs traditionnels, organisations de jeunesses, des femmes et les différentes communautés étrangères des villages dans les sous préfectures de Nidrou et Totrodrou avec un arrêt particulier à Guinglo-Guezon où Jean Enoc Bah s’est enrôlé sur la nouvelle liste électorale.
« Cela faisait un petit moment que je ne suis pas revenu dans la région. Pris par mes activités politiques au plan national, il fallait que je revienne vers les miens un jour pour leur expliquer les raisons de cette absence et pourquoi c’est maintenant que je reviens dans la région » a fait savoir Jean Enoc Bah avant de situer les parents sur le contenu de cette mission qui selon lui n’est que le départ d’une série de missions à Kouibly mais aussi dans le reste des localités du pays.
« Je suis un démocrate. J’ai des ambitions pour mon pays. Et pour faire triompher mes idées, des amis et moi avons mis sur pied un parti politique en 2008. Depuis cette date, nous sommes sur le terrain, mais au niveau d’Abidjan où en tant que parti d’opposition nous avons dénoncé mais aussi fait des propositions quant à la gestion de l’actuel pouvoir. Nous n’avions pas voulu participer à toutes les élections précédentes parce que, pour nous toutes les conditions pour y aller n’étaient pas réunies. Mais en tant que des démocrates, cette politique de la chaise vide ne saurait longtemps perdurer si nous voulons défendre les intérêts des Ivoiriens. Car c’est en étant dans l’action que vous pesez pour le changement. Maintenant que nous allons vers de nouvelles élections, cette fois-ci locales, à commencer par les législatives, qui donc engagent l’avenir de nos populations locales, le C.R.I a décidé d’aller à ces élections pour être le véritable avocat du peuple à l’Assemblée Nationale» a-t-il annoncé.
Toujours pour le patron du CRI, et natif de Kouibly, sa venue dans la région a un double symbole. Celui d’un fils qui vient prendre les bénédictions des ancêtres et celui qui promet sortir Kouibly de l’oubli.
« Kouibly a été érigé en chef-lieu de sous préfecture depuis 1961. Devenu département, Kouibly ressemble en 2016 à un gros village. Alors que Facobly qui faisait partie hier du cercle de Kouibly a l’allure d’une grande ville. Aussi si Kouibly n’a pas connu d’évolution c’est parce qu’un fils de Kouibly n’a jamais été à un poste de décision ou dans un gouvernement. Mieux tous les élus de Kouibly appartiennent à des chapelles politiques qui ont déjà fait leurs preuves en Côte d’Ivoire. Du PDCI au RDR en passant par le FPI. Finalement l’on se demande ce que Kouibly a gagné en donnant des députés ou des maires au PDCI, RDR ou FPI » a-t-il martelé avant de rassurer les populations : « Chers parents, vous avez beaucoup d’enfants qui viennent vous parler de politique. Certains vous promettent ciel et terre, malheureusement Kouibly n’avance pas. Parce que vos enfants sont des otages des partis politiques qui nous gouvernent depuis la nuit des temps et qui oublient qu’il y a une région qui s’appellent Kouibly, car ces enfants ne pèsent pas dans les instances de décision de ces partis…Moi je suis le président d’un parti. Au même titre que tous les autres partis que vous connaissez. J’y ai le pouvoir de décision et j’ai un rêve pour Kouibly : celui de voir ma région avec des routes, des hôpitaux, des écoles, des services administratifs…celui de voir les femmes et les jeunes être autonomes…de voir nos chefs traditionnels et nos planteurs être épanouis. Pour cela, il faut que je sois là où l’on prend des décisions au plan national (gouvernement) ou là où l’on vote des lois pour vous protéger (parlement). Voilà pourquoi je veux être député de Kouibly. Et c’est ce que je suis venu vous dire afin que vous m’aidiez à sortir Kouibly de là où il est » a plaidé Jean Enoc Bah qui n’a pas caché son émotion face à la foule qui parfois venait l’accueillir depuis plusieurs kilomètres du village.
Il faut noter qu’en plus de la sensibilisation et de la mobilisation des populations, le CRI a réussi la prouesse de faire adhérer un millier de personnes au parti. Plus de 5000 fiches d’adhésion ont été distribuées. Après les sous préfectures de Nidrou et Totrodrou, Jean Enoc Bah retournera dans la région le mois prochain, cette fois pour prendre langue avec le reste de ses parents des sous préfectures de Kouibly et Ouyably-Gnondrou.
Service de communication de Jean Enoc Bah, candidat aux législatives 2016 à Kouibly.
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