Le vendredi 15 Juillet 2016, s’est tenu une rencontre entre SEM Charles Gomis, ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, et M. Abel NAKI Président-Fondateur du Cri-Panafricain.
A la suite de l’audience officielle qui lui a été accordée par le Président de la République de Guinée Équatoriale, SEM Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au Palais Présidentiel de Malabo, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, Son Excellence Monsieur Charles GOMIS a souhaité s’entretenir avec le Président du Cri-Panafricain, Mr Abel Naki.
C’est sur le coup de 18h que la délégation du Cri-Panafricain, conduite par son Président, Mr Abel NAKI, composée de MM Joseph YACE, Président Ile-De-France et Honoré GNOGBO, Conseiller Politique a répondu positivement à l’invitation officielle de l’ambassadeur. Cette rencontre a été initiée par M. Ousmane Touré, conseiller d’ambassade et engagé résolument dans la lutte pour le rapprochement des Ivoiriens de France.
Au cours de cette rencontre qui s’est déroulée dans une atmosphère décontractée, son Excellence Monsieur l’Ambassadeur a, après avoir souhaité AKWABA à ses hôtes « demandé les nouvelles ». Prenant la parole, le Président Abel NAKI a exposé les raisons pour lesquelles il a accepté l’invitation de la représentation diplomatique de Côte d’Ivoire en France. Ces raisons s’articulent autour de 4 points qui font, a-t-il souligné, l’objet de revendications depuis que le Cri-Panafricain a organisé des manifestations de masse, il y a de cela 5 ans :
1- la libération des prisonniers politiques parmi lesquels le Président GBAGBO et son épouse, le Ministre BLE GOUDÉ et tous les autres détenus, connus ou anonymes.
2- Le retour sécurisé des Exilés Politiques avec la garantie qu’ils regagneront leurs domiciles jusque-là occupés par les hommes en armes, par la création d’un Haut-Commissariat pour le retour des réfugiés piloté par l’opposition.
3- La réconciliation véritable qui passe par la liberté d’expression, la liberté pour tous les Ivoiriens de circuler, de travailler, de manifester sur toute l’étendue du territoire national.
4- La mise entre parenthèses de tout ce qui peut porter des germes confligènes comme la modification de l’actuelle Constitution votée par tous les Ivoiriens à 86% en 2000.
L’Ambassadeur, son Excellence Mr Charles GOMIS a répondu qu’il a pris bonne note et transmettra les revendications portées par le Cri-Panafricain à qui de droit. Somme toute, il a affiché sa détermination à œuvrer pour la réconciliation de tous les Ivoiriens. Pour étayer cela, il a donné à la délégation du Cri-Panafricain la primeur d’une action qu’il est en train d’entreprendre avec les femmes Ivoiriennes, sans considération ethnique, religieuse ni politique. L’ambassadeur a affirmé son ardent souhait de rebâtir le socle de l’unité nationale dont les femmes constituent le maillon essentiel.
Communication du Cri-Panafricain
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