Le président de l’Union des nouvelles générations (Ung) Stéphane Kipré se présentera devant la justice française le mardi 19 juillet 2016 sur convocation. C’est l’intéressé qui l’a, lui-même, annoncé dans un bref message sur sa page Facebook. « Je suis effectivement convoqué par la juge du tribunal de grande instance de Paris le mardi 19 juillet à 10h pour être entendu relativement aux événements survenus en Côte d’Ivoire lors de la crise postélectorale. Je compte répondre à cette convocation pour dire ma part de vérité car je ne me reproche rien », a-t-il écrit.
Le président de l’Ung, apprenons-nous, est visé par la même plainte que celle qui visait Sidiki Bakaba, ex-directeur du palais de la Culture BB Dadié. Elle émane des autorités ivoiriennes qui reprochent à ces deux personnalités des faits de crimes durant la crise postélectorale. Notons que Joël N’guessan, porte-parole du parti présidentiel a récemment mis en cause la garde rapprochée de Mme Gbagbo et a cité comme témoin Sidiki Bakaba.
Décidément, l’option du pouvoir d’Abidjan de régler le dossier de la réconciliation devant les tribunaux n’a aucune limite territoriale. Ce pouvoir continue de traquer, outre frontière, tous ceux qu’il soupçonne d’être mêlés à la grave crise postélectorale de 2010-2011. Il ne s’émeut guerre des échecs répétitifs des dossiers jusque-là, introduits à l’extérieur de nos frontières. Celui de Katinan au Ghana et celui de M. Bakaba à Paris, en particulier. Même les dépositions des témoins de l’accusation devant la Cpi qui blanchissent les accusés Gbagbo et Blé Goudé, le pouvoir d’Abidjan n’en a cure, dans sa volonté d’écraser du pro-Gbagbo.
SD à Abidjan
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