Par Ange Tiémoko
La Coordination des syndicats du personnel administratif et technique (CSPAT) de l’Institut national Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro (centre ivoirien), a réclamé mardi « la suspension du directeur général de l’école et la diligence d’un audit suite à la disparition de près de 50 millions de FCFA des caisses », lors d’une conférence de presse.
« La direction de l’INPHB a elle-même reconnu que des malversations sur les traitements de salaire compris entre 20 et 50 millions de FCFA ont été constatées ces dernières années. Vu qu’elle n’est pas sure du montant net détourné, nous réclamons un audit afin d’avoir une idée exacte de cette somme et aussi situer les responsabilités », a déclaré le porte-parole de la CSPAT, Anderson Neukahon.
« Nous voulons que cette enquête se fasse sur le modèle de la filière anacarde, c’est-à-dire suspendre d’abord l’actuel directeur [Koffi N’Guessan] et son équipe afin que cet audit soit clair et transparent », a-t-il fait savoir.
Poursuivant, M. Neukahon a révélé également que « l’argent versé il y a quelques années dans les caisses de l’INPHB par la fonction publique et qui était destiné au payement des arriérés de vacation de certains enseignants a aussi malheureusement disparu ».
Face à ce « véritable scandale financier », le porte-parole de la Coordination des syndicats du personnel administratif et technique de INPHB s’est dit inquiet et a appelé « le président de la République qui a mis en place une autorité de bonne gouvernance à se pencher sur ce dossier ».
Samedi, sept personnes du service financier de l’école « à la base de ce scandale financier » avait été mis aux arrêts par la direction de l’Institut Polytechnique.
ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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