L’Union des Nouvelles Générations (UNG), membre du comité de pilotage de la pétition internationale est au front pour la libération du président Laurent Gbagbo. Une campagne de mobilisation pour la signature de cette la pétition a été lancée le samedi 9 juillet dernier, au siège de l’UNG, à Yopougon-Mamie Adjoua, en présence de nombreux militants. Au nom du président Stéphane Kipré, le premier vice-président de l’UNG, Paul Arnaud Bohui a situé l’enjeu de cette opération « maximum de signatures ».
« Les citoyens du monde estiment que Laurent Gbagbo est innocent et qu’il n’a pas sa place à la Cour Pénale Internationale. Il est victime d’une justice de la honte qui ne répond pas aux normes du droit. Comment des gens qui sont des victimes peuvent-ils devenir des bourreaux par la volonté des impérialistes ? Cette pétition a été initiée pour que le monde entier sache que nous ne sommes pas d’accord avec la détention arbitraire du président Gbagbo et de Charles Blé Goudé et nous exigeons leur libération », a-t-il déclaré.
A l’occasion du lancement de cette campagne, le premier vice-président de l’UNG a lancé un appel à toutes les délégations du parti en Côte d’Ivoire et à celles de l’extérieur à s’impliquer activement dans l’organisation de points de contacts en vue d’obtenir le maximum de signatures. « Nous enverrons dans les prochains jours des missions éclatées à l’intérieur du pays comme à l’extérieur pour la signature de la pétition, pour qu’à travers cette pétition, nous démontrions que le président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé méritent d’être libérés », a-t-il clamé.
Paul Arnaud Bohui s’est également prononcé sur les déclarations scandaleuses d’Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du RDR, qui mettait à nu la volonté de confiscation du pouvoir par le RDR, et surtout la campagne de diabolisation du régime d’Abidjan contre Laurent Gbagbo et ses partisans. A l’instar de plusieurs leaders politiques, le premier vice-président de l’UNG a, à son tour recadré Amadou Soumahoro connu sous le sobriquet « Amadou cimetière ».
« Si le camp Gbagbo revient au pouvoir, il n’y aura pas de politique de vengeance. Aucun adversaire ni opposant politique ne sera inquiété ni poursuivi par la justice ou emprisonné pour son opinion. Aucun Ivoirien ne sera contraint à l’exil ni conduit au cimetière. Si le camp Gbagbo revient au pouvoir, il n’y aura pas de politique de rattrapage ethnique et de justice des vainqueurs. Il y aura l’égalité de chance entre les Ivoiriens, la redistribution équitable des richesses et nous allons essentiellement pourvoir au bonheur des Ivoiriens sans exclusion », a-t-il conclu.
SD avec Sercom
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