Par Connectionivoirienne.net
La prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire c’est en 2020. Mais avant cette échéance, un référendum puis l’élection des députés sont prévus à court terme. La crise postélectorale de 2010 est encore dans les esprits. Les violences qui ont marqué les législatives de 2011 et les municipales de 2013 dans certaines circonscriptions du pays, également. Toutes choses qui interpellent l’Ong « Aimons Notre Afrique (Ana)» dirigée par Harouna Douamba. Pour prévenir les débordements ci-dessus cités, celui-ci a convié au siège de son organisation 15 autres Ong auxquelles il a proposé la mise-sur-pieds d’une plateforme qui, selon ses dires, va s’ériger en un véritable contre-pouvoir à même de « débattre des problèmes existentiels des populations tout en proposant des solutions concrètes ». Puis M. Douamba d’ajouter : « Nous n’avons pas besoin d’attendre la veille des élections pour faire de la sensibilisation. Nous ne souhaitons plus revivre les atrocités de la crise postélectorale de 2010 ».
La future plateforme, selon les ambitions de son initiateur, envisage une vaste campagne de sensibilisation à la culture démocratique par le fair-play électoral. Pour lui, si la culture démocratique est ancrée dans les esprits, les élections ne seront qu’un simple jeu. « Nous préparons un raz-de-marée d’ici à 2017. Mais avant, nous allons former nos agents. Une fois le concept du fair-play intégré dans leurs habitudes, ils seront plus aptes à diffuser ce comportement afin de faire adhérer le plus grand nombre d’Ivoiriens à notre vision », a-t-il soutenu. Harouna Douamba a plaidé pour que le fair-play électoral soit introduit dans les programmes d’éducation civique à l’école.
Notons que l’Ong « Aimons Notre Afrique » est active dans les actions de promotion de la paix en Afrique. En Côte d’Ivoire, elle a déjà distingué et primé des leaders politiques dont Guillaume Soro pour « ses actions en faveur de la paix » dans son pays.
SD
Commentaires Facebook