Dans ce pays il existe une catégorie d’Ivoiriens qu’on peut appeler les hommes ou femmes de chance ou les chanceux du Pays. Certains ont les mêmes diplômes que nous ou parfois en dessous. Certains ont fréquenté les mêmes universités ou grandes écoles que nous ou n’ont même pas atteint nos niveaux d’études. Vous ne les verrez jamais dans les grands moments de lutte de l’histoire du pays, prendre des lacrymogènes, prendre des coups, aller en prison, perdre des parents ou tout perdre…..Quand le pays chauffe ou bout, et que seuls « les guerriers », les vrais militants mettent les pieds dehors pour continuer le combat, eux, ils sont dans l’hexagone, aux USA, suivent ou commentent tout sur les chaines étrangères ou les réseaux sociaux, Facebook ou Twiter. Mais dès qu’il y a accalmie et que le pays se remet au travail, ils débarquent et sont nommés à des postes importants, laissant derrière eux la cohorte de militants diplômés, désormais bon pour le garage et à qui on trouve des superlatifs déconcertants. Lorsqu’ils perdent le matin, un poste pour une raison justifiée, le soir du même jour, ils sont nommés ou promus à un autre poste par décret. Pendant ce temps, les militants qui ont les mêmes diplômes ou les mêmes qualifications qu’eux, qui ont fait le combat politique avec tous ses effets collatéraux, n’auront jamais ce plaisir de jouir des fruits de la lutte commune même s’ils sont diplômés.
On vous dira que cette catégorie a fait Harvard ou Polytechnique. On les appelle les chanceux du Pays.
Bon, c’est ça qui est là ohhhhhhhhh….Allons….Allons seulement…Nous sommes dans le troisième trimestre du second mandat du PRADO
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