Par Edwige Fiendé
Les rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire ont proposé mercredi de « mettre en avant la nationalité » ivoirienne dans les conditions d’éligibilité à la présidence de la République et la « possibilité de briguer » un troisième mandat, dans le cadre de la réforme constitutionnelle.
« S’agissant des conditions d’éligibilité, nous avons pensé qu’il fallait les simplifier pour la paix et mettre en avant la nationalité (pour) permettre à tout Ivoirien de naissance de pouvoir briguer la magistrature suprême », a dit le président du directoire de la Chambre des rois et chefs traditionnels, Amon Tanoé, après une rencontre avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Ces rois et chefs souhaitent que « l’âge soit ramené de 40 à 35 ans et couplé avec la possibilité pour tout candidat, après deux mandats de briguer un autre », a dit M. Tanoé.
Ils ont également marquer leur accord sur la création d’un poste de vice-président, proposé par M. Ouattara.
Les dispositions de la Constitution ivoirienne actuelle fixe à 75 ans la limite d’âge des candidats.
M. Ouattara a déjà proposé de « simplifier les conditions de candidature à la présidence de 12 à trois », réaffirmant qu’il « n’a pas l’intention de toucher » à la limitation du mandat présidentiel à deux, a précisé vendredi le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
Les chefs religieux qui ont également pris part à cette rencontre ont décidé de faire « parvenir » par écrit « les fruits de (leurs) réflexions », après concertation.
Le président ivoirien a entrepris depuis mardi des consultations en vue de « recueillir les contributions », de l’opposition, des chefs traditionnels, de la société civile et des partis membres de la coalition au pouvoir dans le cadre de la « mise en place de la Constitution de la 3e république ».
EFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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