Par Manuella YAPI
L’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo a dit lundi n’avoir « appelé personne à commettre des actes répréhensibles » lors de la crise postélectorale de 2010-2011, lors de son procès pour « crimes contre l’humanité » commis pendant cette période, à Abidjan.
« Je n’ai appelé personne à commettre des actes répréhensibles », a dit Mme Gbagbo, estimant que « ceux qui (en) ont commis » doivent « assumer » les conséquences de leurs actes.
Elle a par ailleurs demandé à la barre qu’on lui « démontre » que des actes de ce genre ont été posés après qu’elle ait lancé un « appel » dans ce sens.
A la question de savoir si elle connaît « l’article 125 », en référence à une pratique d’exécution sommaire par le feu qui a fait son apparition lors de cette crise, Simone Gbagbo a répondu : « je ne sais pas ce que c’est ».
« Beaucoup de choses graves ont été dites sur moi », a déclaré l’ex-Première qui dit être vue comme une « femme ambitieuse » et « dure », appelant le juge à établir « la vérité des faits » car « il y va » également de son « honneur » et de sa « dignité ».
Simone Gbagbo est poursuivie pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » commis lors de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
MYA
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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