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La nouvelle affaire concernant Serge Aurier connaît encore un rebondissement. Lundi soir, le latéral droit du PSG a lui-même porté plainte pour violences policières indique RMC. Il aurait fait constater à l’hôpital dans la journée des blessures à la lèvre et au front. Il doit être confronté au policier qui l’a arrêté cette nuit. Toujours selon RMC, la police disposerait de quatre témoignages confortant la version du joueur, dont trois venant des amis d’Aurier.
Avec Footmercato
Serge Aurier va être jugé pour « violences »
La garde à vue du joueur du PSG, soupçonné d’avoir insulté et frappé un policier à la sortie d’une boîte de nuit, a été levée ce mardi. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel le 26 septembre pour « violences volontaires ».
La garde à vue du footballeur du PSG a finalement été levée ce mardi matin. Laissé libre, l’international ivoirien est toutefois « convoqué le 26 septembre 2016 devant le tribunal correctionnel pour ‘violences volontaires’ sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT d’un jour », annonce une source judiciaire à L’Express.
Aurier conteste toute violences
Selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP, le footballeur ivoirien conteste de son côté avoir volontairement frappé le policier. Il affirmerait avoir lui-même reçu des coups lors de son interpellation et a fait constater une blessure au front et à la lèvre inférieure. Le joueur a porté plainte pour violences policières. Une confrontation avec un membre de la BAC a eu lieu lundi soir.
Les faits se sont produits à l’angle des rues de Berri et de Ponthieu (près des Champs-Elysées) en face de la boite de nuit Titty Twister où Aurier avait passé une partie de la nuit avec des amis. En partant, il a pris place dans un gros 4X4 aux vitres teintées et immatriculé en Belgique. Le véhicule bloquait le passage, ce qui a attiré l’attention des policiers.
Aurier n’était pas en état d’ébriété et selon certaines sources, l’intervention des policiers aurait été particulièrement musclée. Non seulement du fait de l’état d’urgence actuellement en vigueur, mais aussi parce qu’une fusillade avait éclaté rue de Ponthieu dans la nuit de samedi à dimanche. Un policier avait été blessé.
Ce contexte pourrait expliquer la tension des forces de l’ordre au moment d’appréhender Aurier. Ce dernier n’aurait pas donné de coup aux policier mais aurait été blessé à un bras au moment où on lui passait les menottes.
Avec lexpress.fr et le parisien.fr
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