Le général Jean Marie Mokoko, l’un des challengers de Sassou N’Guesso au Congo est assigné à résidence depuis bientôt 3 mois. Privé pendant ce temps de visites médicales et de nourriture parfois, il a réclamé l’assistance de la Croix rouge qui, depuis trois semaines, attend une autorisation des autorités Congolaises.
L’organisation se voit inventer toute sorte de justificatifs aux fins de ne pas avoir accès à celui qui se considère vainqueur des élections du 20 mars 2016.
Pourtant une délégation conduite par l’ancien ambassadeur de France, Jean Pierre Vidon a obtenu l’autorisation du gouvernement Sassou pour rencontrer le Général Mokoko.
Qu’est-ce qui explique ce « deux poids deux mesures » ? Pourquoi refuser l’autorisation de la Croix rouge et accorder une autorisation d’accès à un ambassadeur en fin de mission ?
La raison se trouve dans la mission de Jean Pierre Vidon. Selon une source bien introduite, cette visite consiste à convaincre le Général afin qu’il fasse une déclaration pour reconnaître la victoire de M. Sassou N’Guesso.
L’opposition congolaise elle, s’étonne de l’autorisation accordée à l’ancien ambassadeur là où la Croix rouge s’est vue interdite de rencontrer le général.
Pour l’opposition Congolaise, cette intervention de l’ambassadeur de France traduit, non moins, le cynisme et la complaisance affichés des autorités françaises en faveur du vieux dictateur congolais, Sassou Nguesso.
Une correspondence particulière de Jean Chrésus
webjournaliste
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