Plombé par la baisse du prix du pétrole et flanqué d’une nouvelle direction qui peine à trouver ses marques, Bolloré en Côte d’Ivoire a du plomb dans l’aile.
Mauvaise passe pour Bolloré en Côte d’Ivoire où les activités du groupe subissent de plein fouet les effets de la baisse des cours du pétrole. A ces déboires s’ajoute le démarrage difficile des nouvelles équipes placées à la tête du géant industriel français dans le pays.
Coffi Studer, « Bolloré girl »
Nommé suite au départ, fin mars, de Lionel Labarre, directeur régional de Bolloré en Afrique de l’Ouest pendant quinze longues années durant lesquelles il a su maintenir la barque à flot malgré des crises à répétition, Michel Maheut peine encore à s’imposer dans les cercles abidjanais. Pour réussir, le nouvel homme fort de Bolloré en Côte d’Ivoire n’a d’autre choix que de s’entendre avec la puissante présidente de Bolloré Africa Logistics Côte d’Ivoire nommée en juillet 2015, Martine Coffi Studer.
Proche de Vincent Bolloré et à la tête de l’agence publicitaire Ocean Ogilvy en charge notamment de la recherche de partenaires financiers pour l’organisation des Jeux de la Francophonie qui doivent se tenir en juillet 2017 à Abidjan, Martine Coffi Studer qui entretenait des relations houleuses avec Lionel Labarre aurait été en partie à l’origine de son départ.
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