Côte-d’Ivoire CPI : Les trous de mémoires du témoin P441 de la mosquée Doukouré

13151700_1098175553538608_998405987144145924_n

Un bref aperçu de la session du jour lu pour vous sur Facebook. Ca se passe entre Maître Agathe Barouan, avocate de Laurent Gbagbo et le témoin P441 à charge.

Me Barouan: Sur la vidéo d’hier, on a vu plus de 4 personnes qui creusaient un trou, elles avaient presque toutes la tête dénudée, il y avait rien sur leurs têtes. Et dans la vidéo on entendait parler Dioula, ou Mahoka, ou Koyaka dans la vidéo. Si on est d’accord qu’il y avait plus de quatre personnes sans chapeau parlant Dioula, pourquoi avez vous dit au Procureur que ce jour là vous étiez quatre et que vous étiez obligés de mettre des casquettes pour éviter que les gens voient les signes sur vos fronts.

P 441 : Mme ça ce n’est pas mon témoignage ça…

Me Barouan: Je vous lis votre déclaration au Procureur « On portait tous des culottes et des casquettes pour ne pas qu’on voit des marques de prière sur nos fronts et qu’on sache que l’on est Dioula »

P 441: Bon Mme moi je ne sais pas si c’est ma déclaration que vous êtes en train de lire là, je suis étonné…

Me Barouan: Hier vous avez dit que sur les 34 personnes vous n’en avez reconnu que trois…On peut donc considérer que tous les autres morts ne font pas partie de votre communauté.

P 441: J’ai reconnu que trois. Bon les autres étaient déjà emballés comment je pouvais les reconnaître ?

(Via Fils Disaie )
Me Barouan a fini avec le témoin.
Ils ont une chose en commun ces témoins ben-soudés c’est qu’ils accusent tous les interprètes de la CPI et les rédacteurs de leur première déposition quand ils sont pris la main dans le sac des divergences de leur témoignages. Donc ce sont les fonctionnaires de la CPI et l’équipe du procureur qui mentent alors? Lol Eh Allah!
Embrouillez-vous nous on vous regarde.

Retranscription de Fier Ivoirien

Commentaire de Jikel Naako de Naako

Je lis des choses incroyables sur Facebook. Ce procès de la Honte s’enfonce. Le témoin P441 serait un ectoplasme sans nom, sans voix, sans images, sans photo; il est une sorte de zombie digne des âges anciens de Neuilly-sur-Seine là où règne le fugitif magyar, la racaille nationale française.

1.- Le témoin du procureur (P441) contre Laurent Gbagbo serait, selon des cyberactivistes bien inspirés, un cadre musulman de la Mosquée Doukouré de Yopougon. Il occuperait la fonction éminente. Il le Bilal de Yopougon. Comme le Bilal, esclave de Mahomet. Plus clairement, il est celui qui se lève avant tous les musulmans pour sommer à la prière dès 5h du matin. C’est l’équivalent des clochers des vieux villages gaulois. Il est donc la montre de tous et en toutes. C’est cette personnalité qui témoignerait contre notre Kanegnon. J’ai pensé un moment à une islamophobie rampante malgré les arguments des cyberactivistes. J’ai même douté qu’un musulman de cette stature puisse se produire dans un cirque de mécréants français.

2.- Puis en milieu de journée, j’apprends que notre jeune Steve Beko est interdit de Facebook. Son mur fermé. Il se plaint. Il dit avoir envoyé du courrier à Zuckerberg. Sans succès! Il se concocte un mur de fortune pour annoncer que le Juge-Président menace d’arrêter la transmission du procès, de juger Laurent Gbagbo en catimini. On appelle ça huis clos total. Beaucoup ont crié l’imposture judiciaire, à la trahison du peuple ivoirien qui veut savoir exactement ce que Laurent Gbagbo a fait et ou n’a pas fait, situer par lui-même les responsabilités.

Cette sortie du Cuno Tarfusser, pour moi, est l’aveu de ce que le témoin ectoplasme est effectivement le muezzin de la mosquée Doukouré de Yopougon. Rapidement, nos limiers ont sorti les dossiers des placards et que lisons-nous, le muezzin était en réalité Traoré Bakari, un supplétif des Frci de Nouvian. Il aurait dénoncé aux Chemises Noires de Wattara un jeune musulman qui n’avait aucun liens avec les partisans de Laurent Gbagbo. Du coup, son statut de témoin en a pris un coup puisque les parents du jeune musulman battu à mort par les Frci du muezzin demanderaient désormais à la Cpi de faire arrêter cet indélicat personnage pour crime contre l’humanité.

3.- Coup de théâtre ! Maître O’Shea a-t-il esquissé une lecture de la déposition devant les enquêteurs de la Cpi que le Brouillon de Mc Donald selon le mot de Natacha Ivanovitch se lève avec à la bouche une objection qui questionne avec suffisance maître O’Shea. Etes-vous sûr que c’est ce que le témoin P441 a dit ça aux enquêteurs? Le Juge-Président n’en croit pas ces oreilles. Quoi? Ce n’est pas le même témoin? Est-ce un autre témoin? Parce que ce que lit maître O’Shea c’est la déposition devant les enquêteurs de la Cpi. Un silence glacé dans la salle. On me chochotte que l’on a même entendu des voix extraterrestres.

Hallucinant !

Une journée du faux
Une journée du mensonge
Une journée de menaces

Nous assistons à une grossière couillonnade de notre intelligence. On dit vouloir rendre justice aux victimes de la crise post-électorale et que voyons nous, on exclut les victimes de Duékoué carrefour, on exclut les victimes d’Adebem, on exclut les victime d’Okrouyo, on exclut les victimes d’Anounkoua Kouté. On produit même des personnes ressources dites neutres ou indépendantes mais qui sont membres de la direction du parti des adversaires politiques de Laurent Gbagbo.

Et la cerise sur tout ça, c’est que l’on nous dit qu’il y a eu affrontements entre deux camps. Que les deux camps ont commis des crimes contre l’humanité. Mais on a absout les crimes de l’un des deux camps pour traquer et livrer ses ennemis à Ocampo puis à Bensouda. Entre temps on fait la promotion des criminels. … Pour le moment. C’est ce que l’on nous dit être juste!!! Même la défense de Laurent Gbagbo y souscrit. Il y a deux camps. Donc il y a forcément deux types de victimes de la crise post-électorale. Quelle honte à tous!

Pourtant Laurent Gbagbo leur a posé une question essentielle. Qui est le fautif des troubles ? C’est le procès du fautif qui répare les préjudices subits par les victimes, toutes les victimes. C’est ça qui est logique. Parce que sinon ce tribunal couvrira le véritable fautif et protègera forcément des victimes fictives. En insultant la Mémoire des vraies victimes de l’holocauste Wê, Godié, Ebrié. C’est ça que dit ce jour l’audition sous serment de P441 Traoré Bakari.

La Cpi de Fatou Bensouda et de Gurmendi doit libérer Laurent Gbagbo et disparaître. C’est l’unique solution.

Naako de Naako
Le jour se lève toujours

Commentaires Facebook