Par Hervé Coulibaly | Connectionivoirienne.net
Près de deux mois après l’attentat jihadiste survenu à Grand-Bassam en Côte-d’Ivoire le 13 mars dernier, le rythme de fréquentation des lieux reste toujours timide. Les activités n’ont pas encore réellement repris leur cadence d’avant attaque. C’est ce qu’il nous été donné de constater le dimanche 8 mai. Les quelques opérateurs que nous avons pu écouter, tout en gardant espoir que la reprise ne se fasse pas attendre trop longtemps, se plaignent aussi du fait que le décaissement de 200 millions de Francs CFA annoncé par l’Etat ne soit toujours pas effectif. Une bouée d’oxygène que tous attendent impatiemment. Pour rappel, le gouvernement ivoirien avait annoncé une enveloppe spéciale de soutien aux restaurateurs, artisans et hôteliers de la cité balnéaire.
L’attentat revendiqué par la branche magrébine d’Al-Qaida, Al-Mourabitoune [mouvement dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar], avait fait officiellement 22 morts et une trentaine de blessés.
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