Fête de la liberté «Nous devons reconquérir le pouvoir et démocratiser la Côte-d’Ivoire» (Sangaré)

Dabou

Le Fpi pro-Sangaré a célébré la traditionnelle fête de la liberté à Dabou le 30 avril 2016, contrairement au camp Affi qui a marqué l’événement par une visite aux prisonniers pro-Gbagbo de la Maca. A Dabou, Sangaré a tenu un discours dans lequel, une fois n’est pas coutume, il parle de reconquête du pouvoir. Ci-dessous l’intégralité de son intervention

J’aimerais vous dire merci population de Dabou. Mais surtout à la Fédération Abidjan-Banco. Nous avons appris qu’il y a eu des blessés en route, nous leur disons YAKO. Au retour nous passerons les voir et s’il y a des dispositions à prendre, nous les prendrons.

Malgré ces temps rudes, difficiles et ingrats, le FPI a réussi le PARI d’organiser la Fête de la Liberté cette année. Chers camarades, par cette mobilisation exceptionnelle, je comprends que vous êtes toujours derrière le président Laurent Gbagbo et de façon active. Le président Laurent Gbagbo, vous envoie, par ma voix son somptueux bisou.

Sachez que le président Gbagbo, de là, où il est, vous voit, vous salue et vous adore.

Sans rentrer dans les considérations, la fête de la liberté est un médicament, une récréation, période au cours de laquelle la cohésion sociale se matérialise, où tout le monde côtoie tous. La fête de la liberté signifie la Restauration de la Démocratie. Elle joue un rôle majeur dans la vie du Parti. En effet, la fête de la liberté est une fête d’union.

La fête de la liberté nous plonge dans la réflexion sur notre beau pays. Toutes les organisations de défense des droits de l’homme sont unanimes pour dire que le pouvoir de Ouattara est MAUVAIS et NUL à gouverner. Ce régime Ouattara emprisonne, torture, torpille et tue. Une des morts les plus atroces du régime Ouattara est la mort morale en exil ou tous les comptes sont gelés. Ce pouvoir est cruel et méchant.

C’est le moment de rendre hommage à tous nos camarades qui sont morts en exil. Je veux citer le ministre Bohoun Bouabré, Ben Soumahoro, Commissaire Kabila et autres…Nous avons également une pensée pour tous nos camarades qui souffrent en exil de maladies (Insuffisance rénale, hernie étranglée…). Nous n’oublions pas également le président Miaka Ouretto, Lacine Gon Coulibaly etc…

Patriotes vous êtes morts dans un élan patriotique.
Militants, le FPI vous est reconnaissant.

Le président Gbagbo vous demande de parler du combat à vos enfants, de génération en génération au point ou le combat ne sera jamais arrêté.
Au nom du camarade Président Laurent Gbagbo qui suit en ce moment la cérémonie, j’aimerais vous demander de vous tenir debout pour tous nos héros et les martyrs, nos disparus, depuis la rébellion de 2002 jusqu’à 2011, je demande une minute d’acclamation.

Nous ne pouvons manquer de penser à maman Simone Gbagbo, que le régime veut juger, en assises, le même jour que la reprise du procès de son mari. Quelle tragédie ? Les ministres Assoa Adou et Hubert oulaye, les camarades Justin Koua et Dahi Nestor, nous vous saluons et exigeons de façon immédiate votre libération.

Analysons maintenant ensemble la situation sociale du régime ouattara :

Nous avons une flambée sauvage des prix des marchandises, des denrées alors que les salaires des fonctionnaires restent inchangés. Le régime Ouattara prend en priorité ses poches, que la situation des habitants de la Côte-d’Ivoire. La sécurité est entretenue par les dozos. A l’Université la violence est de mise et les partisans de Ouattara foutent le bordel. Ouattara déclare une création de banques pour les militants seulement du RDR, quel rattrapage et tribalisme ? La justice est à double vitesse non pas par la faute des magistrats, mais du pouvoir qui leur dicte des ordres.

Je n’ai pas accepté ce pouvoir. Je ne l’accepte pas et je n’accepterai jamais ce pouvoir. Aujourdhui il y a 2 lignes, ceux qui veulent nous ramener vers le parti unique et ceux qui veulent faire avancer le pays. Nous nous retrouvons dans le 2ème groupe.

Le FPI a le devoir de changer cette ambiance poisseuse sinon il sera broyé. Sinon le FPI sera perdu à jamais. Si le FPI arrête de lutter, le FPI meurt. Le FPI ne doit pas décevoir les attentes du peuple. Le FPI ne doit pas se compromettre. Si nous avons lutté depuis les années passés, ce n’est pas maintenant que nous allons brader la lutte. Cette génération est chargée de rétablir la dignité. Le FPI est fort d’espoirs, de modèle. Pour les générations à venir : nous tiendrons.

Dabou est le lieu de naissance du FPI. Laurent Gbagbo, Zadi Zaourou, Assoa Adou, ont signé la charte qui stipulait : << Nous devons conquérir le pouvoir et changer la Côte d’Ivoire >>.

Ce principe demeure toujours et nous allons nous battre pour ça.
Nous changerons la cote d’ivoire.
Merci Dabou pour le devoir de mémoire.

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