Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduit par Abdourahamane Sangaré dit détenir des « preuves de viols avérés » lors des heurts qui ont opposé des étudiants à des policiers la nuit du 13 avril au campus de l’université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody (Est d’Abidjan), après un démenti du gouvernement mercredi.
« Le FPI « détient des preuves de viols avérés qu’il ne publiera pas par décence et pour le respect des victimes », indique un communiqué lu par le secrétaire général adjoint de cette frange », Tapé Kipré face à la presse lundi.
« Quatre étudiantes ont été violées » dans ces heurts au campus de l’université de Cocody, la plus grande du pays, qui ont fait plusieurs blessés, a poursuivi M. Kipré.
Mercredi, le porte-parole du gouvernement Bruno Koné a assuré qu' »aucun cas de viol » n’a été « relevé », lors des échauffourées entre des policiers et des étudiants qui dénonçaient la « réquisition » de leurs chambres pour le logement des athlètes des VIIIe jeux de la Francophonie prévus en 2017 à Abidjan.
Le FPI « s’offusque et exprime son ahurissement d’entendre le gouvernement » affirmer qu’il « n’y a eu aucun cas de viol (et) exige la mise en place d’une commission nationale d’enquête indépendante et crédible, pour faire la lumière sur ce qui s’est passé », a-t-il souligné.
Jeudi, la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) a confirmé des cas de viols commis pendant ces heurts au campus de Cocody.
EFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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