Côte d’Ivoire « Viols d’étudiantes » Gnonzié à Bruno Koné: «Nous exigeons une commission d’enquête»

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Par Connectionivoirienne.net

Le président du Rassemblement pour la paix et le progrès (Rpp) a présenté ce jeudi 21 avril 2016, le siège rénové de son parti aux journalistes, à Cocody.

Après une visite guidée des locaux, il a donné une conférence de presse pour passer en revue les questions d’actualité nationale. Il s’est ainsi prononcé sur la déclaration d’après conseil des ministres du porte-parole Bruno Koné au sujet de la descente policière sur le campus de Cocody en début de semaine. Après analyse Bruno Koné était arrivé à la conclusion qu’il n’y a jamais eu viol d’étudiantes. « Nous exigeons une commission d’enquête. Des Ong aussi sérieuses que la Lidho et Amnesty ne peuvent pas affirmer des choses insensées. Le gouvernement ne nous dit rien de sa méthodologie d’enquête (pour arriver à cette conclusion) », a pris position Ouattara Gnonzié. Lequel a déploré un déficit de tolérance en Côte d’Ivoire et un refus du dialogue de la part du gouvernement. S’il existe un cadre de discussion dit cadre permanent de dialogue (Cpd), analyse M. Gnonzié, celui-ci se passe seulement au sommet sans jamais rejaillir sur la base. Il en a profité pour faire un commentaire sur la disparition de Ben Soumahoro. « Le gouvernement doit en tirer les leçons », conseille-t-il. Puis de charger en ces termes : « Au sein de ce gouvernement, il y a un déficit de tolérance et de dialogue.

Nous regrettons la mort de Ben Soumahoro en exil.

Quel que soit ce que le gouvernement peut dire, la mort de Ben Soumahoro est un point noir ». A ceux qui évoqueraient sa situation personnelle d’ex-exilé, le dernier ministre de la Communication de Gbagbo a fait cette mise au point : « Oui je suis revenu d’exil. Mais l’exil est un acte personnel et chaque exil a une histoire non comparable à une autre. Il faut rassurer les gens »

SGD

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