FOCUS: l’accolade fraternelle entre Guillaume Soro et Michel Gbagbo au palais de la culture : un camouflet à la juge Sabine Khéris et aux officines de la haine…
Par le professeur Franklin Nyamsi
La force du destin parle sans crier gare. Elle déchire le voile des évidences éculées et montre la voie du progrès civilisationnel. Il s’est passé le samedi 16 avril 2016, quelque chose d’irréversible dans la symbolique de la cabale juridico-politique ourdie contre Guillaume Soro depuis de longues années. Le navire du complot a pris de l’eau. Beaucoup d’eau. Il va inexorablement couler. Et on ne pleurera pas pour ce navire de la honte, qui ne mérite pas les émotions du Titanic ou du Joola sombrant dans les eaux mortelles…
En fait, le 16 avril 2016, au Palais de la culture, la génération Soro a demandé aux juges français de s’occuper des affaires françaises. Il y a tellement de délinquants financiers, culturels et politiques en France que les tribunaux de France ne devraient point chômer dans les trois prochains siècles, tellement les greffes sont engorgés de saisines de plaintes.
Que vient donc chercher une juge de Nanterre dans une affaire ivoiro-ivoirienne, opposant Michel Gbagbo à l’Etat de Côte d’Ivoire, dont Guillaume Soro en tant que ministre de la défense et premier ministre, était l’exécutant le 11 avril 2011 ? Une juge française, nous l’avons moult fois expliqué, ne peut juger des affaires ivoiro-ivoiriennes dans sa juridiction provinciale de France. Madame Khéris, dans un excès de zèle aura cependant tenté de démentir la science du droit diplomatique international en lançant un mandat d’amener contre le président Guillaume Soro le 5 décembre 2015 en plein Paris, alors même que le chef du parlement ivoirien représentait son pays aux Assises de la COP 21. Mais c’est encore le droit qui a démenti les prétentions de la juge française, en rendant nul et de nul effet son prétendu mandat d’amener, qui ne nous a point empêcher de nous promener, avec la bienveillance des forces de sécurité françaises, sous l’Arc de Triomphe le 8 décembre 2015 à Paris, avant que le président Guillaume Soro, libre et serein, ne regagne tranquillement son pays dans la soirée.
Entendez-vous le message de cette accolade fantastique du 16 avril 2016 devant les Ivoiriens et le monde médusés ?
L’accolade Gbagbo-Soro du 16 avril 2016 annonce que les clés de la réconciliation ivoirienne sont entre les mains des Ivoiriens, et non des juges français ou internationaux. Michel et Guillaume, de fait, disent à l’intruse Sabine : « Quitte dans çà, nous sommes avant et par-delà tout des frères, des africains, des ivoiriens ».
L’accolade Soro-Gbagbo du 16 avril 2016 annonce que les Gbagbo savent que nul ne les connaît et reconnaît mieux en Côte d’Ivoire que Guillaume Soro, fils de la maison, beau-fils du pays bété, sauveur de la vie de Laurent Gbagbo et des siens, sous les ordres du président de la république Alassane Ouattara, le 11 avril 2011. Oui, les Gbagbo savent ce qu’ils doivent à Soro, par-delà les affres de leur défaite politico-militaire : ils doivent à Soro la vie et la dignité qui leur furent réservées, malgré les terribles péripéties du jour de leur chute.
L’accolade Soro-Gbagbo, en plein concert de Zouglou, rappelle à ceux qui en doutent que Guillaume Soro est le point de ralliement indéniable de sa génération, dans un rassemblement large qui déborde de loin chacun des principaux partis politiques ivoiriens de l’heure. Le Zouglou, ce n’est pas seulement un style musical daté. c’est un mot de passe. Ceux qui, s’agrippant donc obsessionnellement à telle ou telle machine politique isolée, croient pouvoir isoler Tienigbanani, devraient revisiter leurs fiches d’analyse. On n’isole par le fils du peuple. On n’isole pas le père de la dignité des siens. On n’isole par le sécheur des larmes de son pays. Guillaume Soro appartient à une grande génération ivoirienne et africaine, qui répondra massivement au moindre de ses appels au devoir , quand le temps l’imposera et quand les chœurs citoyens sonneront son heure destinale, avec la bénédiction du ciel…
L’accolade Soro-Gbagbo du 16 avril 2016 sonne groggy, les manipulateurs de l’ombre, intérieurs et extérieurs, qui croyaient certain le succès du traquenard judiciaire tendu à Guillaume Soro, alors même que ce traquenard n’est rien d’autre qu’une tentative de déstabilisation en bonne et due forme contre la totalité du régime démocratique et républicain dirigé par le président de la république, S.E. Alassane Ouattara lui-même. Car qui ne sait pas que tenter de juger l’ex-premier ministre et ministre de la défense du président Alassane Ouattara, entre 2010 et 2012, c’est vouloir de fait traîner devant les mêmes tribunaux français, le Chef Suprême des Forces Armées de Côte d’Ivoire, auquel Guillaume Soro rendait compte durant tout le temps de son action de défense de la souveraineté démocratique du peuple ivoirien?
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