Selon le général Issa Coulibaly, il s’agit en effet d’une mesure prise depuis 2006 et affichée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan depuis 2013 dans le cadre de la certification de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Pour ce qui est des effets personnels à dédouaner, il a expliqué qu’en réalité il fallait faire en sorte que « sous le couvert d’objets destinés à faire des cadeaux, des commerçants n’utilisent pas ces moyens pour faire des envois fractionnés et destinés à alimenter de façon illicite et déloyale le commerce national. »
S’il est convaincu que ce n’est pas à l’aéroport que les douanes ivoiriennes feront leur recette de 1580 milliards de Fcfa, il rassure les Ivoiriens sur le fait qu’il ne s’agit pas d’organiser des rackets officiels sous prétexte que l’on veut l’atteindre. «Il s’agit plutôt de faire en sorte que des voies illicites ne soient pas utilisées pour tuer l’industrie nationale», a-t-il indiqué.
Pour lui donc, si l’on permet à des personnes d’envoyer par petites quantités du parfum, des chaussures, du textile, cela équivaut à demander aux opérateurs qui ont fait l’effort d’investir dans notre pays et qui vendent les mêmes articles de fermer leurs entreprises et de mettre leurs employés à la rue.
Il faut donc faire en sorte que les accès de l’aéroport ne soient pas utilisés à d’autres fins. Mais il ne s’agit non plus de s’en prendre aux voyageurs qui viennent en Côte d’Ivoire, ni « à leurs objets, leurs cadeaux ou encore les souvenirs qu’ils apportent à leurs parents. »
«Les parents qui sont à l’extérieur peuvent toujours voyager. Ils peuvent venir tranquillement à l’aéroport d’Abidjan avec des souvenirs destinés à leurs parents », a-t-il lancé. Pour ce qui est des recours en cas d’abus, il a rappelé qu’un numéro vert est disponible et a invité les usagers à alerter les services concernés lorsqu’ils constatent ou font l’objet d’abus.
Ouattara Ouakaltio
Correspondant communal
FratMat.info
Les commentaires sont fermés.