Par Connectionivoirienne.net
Un mois après l’attentat terroriste à la plage de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, la station balnéaire, autrefois abondamment fréquentée, peine à attirer touristes ou clients locaux. Les plages restent désespérément vides en dépit des promesses de sécurité des autorités.
«Si ça continue comme ça, on va arrêter et espérer reprendre en septembre après la saison des pluies», se plaint Patrice, un opérateur rencontré sur les lieux. Avant de poursuivre : «Jusque-là nous n’avons rien perçu des 300 millions de FCFA promis par le gouvernement. C’était plutôt un show politique pour ces autorités. Le chômage technique ne peut formellement dépasser deux mois. On va donc fermer pour éviter d’autres charges supplémentaires». Depuis l’attentat des jihadistes de Aqmi de Mokhtar Belmokhtar, le taux de remplissage des établissements hôteliers est passé pour certains d’une moyenne de 80% à seulement 3%, révèle France24 dans un reportage. Hôteliers, restaurateurs, artisans et vendeurs ambulants gardent tout de même bon espoir que les choses s’améliorent avec le temps.
Paradoxalement, les plages d’Assinie Mafia et d’Assouindé situées 50 km plus à l’est accueillent plus de monde depuis la tuerie jihadiste qui a fait officiellement 22 morts dont les trois terroristes et trois soldats ivoiriens.
Hervé Coulibaly
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