Tel est le sens du message qui a accueilli le ministre Hamed Bakayoko à destination de qui de droit.
Ce n’est pas une défiance à l’autorité de l’Etat. Mais une mesure de précaution.
On ne peut plus tolérer que quelques personnes, assurément surprises d’être députés ou des élus locaux à Bouna, importent et entretiennent à leur solde, un phénomène inconnu traditionnellement dans le zanzan.
Nous n’allons pas attendre le remake de cette folie meurtrière une seconde fois avec son lot de désolation, avant d’attirer l’attention de la force publique.
S’il apparaitrait difficile de désarmer les dozo dans d’autres contrées du pays où elles seraient un phénomène culturel, tel n’est pas le cas dans le zanzan. Aucun chef traditionnel, aucune jeunesse dans le zanzan, aucun ivoirien vivant dans la région, ne s’opposera au démantèlement des porteurs d’armes dans le zanzan.
La balle est dans le camp du Gouvernement, s’il est vraiment décidé à désarmer les brigands porteurs d’armes qui écument impunément la région.
Jamais, aucune région n’a montré autant de coopération et son feu vert à ce que la puissance publique débusque tous les mécréants.
Les projecteurs sont tournés vers le Ministère d’Etat, ministère de l’intérieur et de la Sécurité.
Il ya à peine un moi que nous avons supplié trois ministres pour une visite urgente dans la région.
Deux sont venus dans un timing hors délai comme des médecins après la mort ( Cohésion sociale et Intérieur + Sécurité). Mais, mieux vaut tard que jamais.
Sur les trois invités, un ministre manque à l’appel: celui des Mines. Sans doute, il ne perçoit pas encore les signaux qui exigent sa présence.
Or, est-il encore besoin de savoir que les mines clandestins ont attiré une pression démographique sur le Nord-Est ?
Pour s’en convaincre, des agences de presse internationales annoncent le retour au Burkina, de 10 milles burkinabés à la suites des événements de Bouna.
Pour masquer l’objet véritable de leur présence dans cette partie du pays, il est brandi comme argument dilatoire, que cet important nombre de burkinabés était dans la seule région du Bounkani pour raison d’exile!!!!!!!!. Alors question: Le Burkina est-il en guerre ou en turbulence pour qu’autant de ses ressortissants soient contraints à l’exile, et curieusement pour la seule zone de Bouna ? Quel est le nombre de Burkinabe qui sont dans le département de Bondoukou, pour les mêmes raisons masquées ?
Etat de Côte d’Ivoire, encore une fois, ouvre les yeux ! Il n’y a pas que l’anacarde qui traverse illégalement les frontières. Les métaux précieux et les trésors de ton sous sol, sont pillés et écoulés au Burkina,avant de prendre d’autres destinations.
Voilà l’une des raisons qui expliquent le gonflement subit de la pression démographique de cette région, avec son lot de trafic de tout genre (, drogue,nouveau carrefour des narcotrafiquants, circulations d’armes , blanchiment d’argent, assassinats gratuits…)
A la vérité, là où il y’a exploitation minière clandestine, il y’a forcement circulation d’armes pour la garde de l’économie clandestine et frauduleuse.
Monsieur le Ministre des Mines, si vous aimez cette région du zanzan, l’opportunité vous est donnée de passer de l’interdiction de façade de l’orpaillage clandestin à l’interdiction effective.
Au Gouvernement de la Côte d’Ivoire, nous voudrions attirer son attention sur ces indices graves et sérieux, qui installent, petit à petit et surement, des poudrières, autour des exploitations artisanales d’or dans tout le district du zanzan.
C’est à croire qu’ un coup de sifflet aurait commandé que le sous-sol de la région du Gontougo et celui du Bounkani soient mis à sac, ici et maintenant, à la va-vite, comme si la fin du monde était imminent, et qu’il ne servirait à rien d’être habité par la sagesse de vouloir léguer un sous-sol riche à la génération à venir.
Face à cette course assurée vers la catastrophe humanitaire et écologique, volontaire et collective, l’on a envie de s’interroger : « Qu’arrive-t-il au zanzan enlacé dans un profond sommeil autodestructeur » ?
Un Expert-Consultant pouvait s’exclamer à la vue de ses auditeurs dormant : « est-il possible que vous n’ayez pu rester éveillés une seule heure de séminaire? »
Et de conclure : « voici, l’heure est proche.restez éveillés ».
Dapa Donacien
Cadre du zanzan
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