Mise à jour: Selon les dernières informations de l’Agence ivoirienne de presse AIP, les affrontements ont finalement fait 14 morts [source médicale] à la suite de l’attaque des Koulango «chefs de terre» contre les Lobi, accusés d’en faire trop contre les Peuhls. Le calme est dit précaire dans la ville de Bouna. La tension est forte.
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Par Déborah Kimou
Cinq personnes ont été tuées et 17 autres blessées jeudi dans des affrontements ayant opposés des Lobi, peuple autochtone du nord-est ivoirien et des allogènes Peuhls, à Bouna (600 km d’Abidjan), a indiqué la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI).
« En réprésaille de la destruction de leurs cultures par de boeufs, certains agriculteurs principalement Lobi auraient saccagé des campements Peuhls », selon la télévision nationale.
A la suite, des Peuhls ont pris à partie « un véhicule des jeunes leaders Lobi visant le chef de la confrérie (des chasseurs traditionnels) Dozo ». Il s’en est suivi des affrontements en fin d’après-midi qui ont fait « 5 morts et 17 blessés ».
Quelques heures après, le calme est revenu dans la ville, mais les commerces sont restés fermés. Les forces de l’ordre effectuent des patrouilles en vue de sécuriser les différents quartiers du chef-lieu de la région du Bounkani.
L’un des blessés, « dans un état grave », a été évacué au Centre hospitalier régional de Bondoukou (Nord-est).
Les conflits entre agriculteurs et bergers existent depuis quelques années dans la région. Il y a une semaine, les autorités régionales face aux tensions ont appelé les différentes communautés à la « retenue ».
DEK
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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