Hervé Coulibaly | Connectionivoirienne.net
Florence Hartmann, ancienne porte parole du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a été mise aux arrêts ce jeudi 24 mars à l’ouverture de l’audience de verdict du procès contre l’ex leader bosniaque Radovan Karadzic. Une peine de prison de 7 jours prononcée par un juge courait contre elle depuis 2011, pour avoir publié un livre Paix et châtiment en 2009. Le livre contenait des informations jugées confidentielles par la TPIY. Madame Hartmann avait été initialement condamnée à 7 000 euros d’amende, commuée plus tard en peine de prison.
La France avait jusque-là refusé de mettre le grappin sur elle. Chose, dont s’est chargée la police néerlandaise. Son arrestation fut musclée selon lemonde.fr qui rapporte la scène sur son site. «Au moment de l’arrestation, cette ancienne journaliste du Monde se trouvait avec des victimes des crimes commis en Bosnie, venues manifester à La Haye, dont plusieurs ont tenté d’empêcher la police néerlandaise d’agir.», écrit le monde.
Radovan Karadzic a finalement été condamné à 40 ans de prison pour génocide en l’absence Florence Hartmann. Ses avocats ont annoncé vouloir faire appel.
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