Nous évoquions dans un précédent article qu’un conflit oppose depuis des jours les autochtones Lobis aux allogènes Peulhs.
La situation s’est aggravée ce jeudi comme et l’on dénombrerait pour l’heure un mort.
Alors qu’une réunion se tenait à la chefferie afin de ramener le calme, que des jeunes Koulango et les Camara qui emploient généralement les peulhs pour leurs activités agricoles, armés de machettes et d’armes à feu ont fait irruption chez le chef. Ils ont lynché le chef des Dozos dénommé Jean Marie.
Ils reprochent à ce dernier d’être l’instigateur de l’affrontement qui a conduit à la destruction des campements habités par les Peuhls. Son véhicule a été saccagé par les jeunes révoltés. Un jeune Malinké aurait trouvé la mort par balle.
Au moment où nous nous mettions sous presse , les Lobis s’organisaient selon toujours notre source , pour apporter la réplique aux Peulhs.
Koaci.com
Côte d’Ivoire/ Affrontement inter-communautaire à Bouna
Bouna, Suite à de fréquents saccages de plantations des populations lobi par des bœufs appartenant à des bouviers peuhl à Bouna, un affrontement entre ces deux communautés a occasionné l’incendie de quelque 36 cases appartenant à des peulh, des biens saccagés, plusieurs champs de vivriers des agriculteurs lobi détruits et une vingtaine de bœufs introuvables.
Selon des témoins, ces affrontements sont partis de Panzarani, village situé à une quinzaine de Bouna sur l’axe Bouna-Doropo, où des jeunes remontés contre l’indifférence des peulhs dont les bœufs commettent des dégâts au quotidien dans leurs champs, ont mis le feu le 12 mars à leurs huttes et ont exigé leur départ.
Quelques jours après cet incident, les mêmes griefs des agriculteurs Lobi à l’endroit des peuhls ont été exprimés dans d’autres localités du département de Bouna avec pour conséquence la destruction de huttes et de biens.
Le préfet de la région du Bounkani (Nord-est), préfet du département de Bouna, Tuo Fozié a convoqué les communautés belligérantes aux fins de décrisper la situation leur demandant d’observer une trêve durant laquelle il sillonnera les zones sinistrées pour y rencontrer les populations.
(AIP)
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