Côte-d’Ivoire: Les banques affirment avoir accordé plus de 7.000 milliards de crédits en 2015

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Note: Les taux d’interêts des différents prêts n’ont pas été indiqués.

Le secteur bancaire ivoirien a accordé plus de 7.000 milliards de Fcfa de crédits en 2015, soit un financement de plus de 21% à l’économie, a indiqué à Alerte info le président de l’Association des professionnels de banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBF-CI), Souleymane Diarrassouba, dans un entretien.

Le financement à l’économie ivoirienne en termes de crédits bancaires, en 2015, est estimé à “plus de 21%” et “globalement, on n’est à plus de 7.000 milliards de Fcfa d’engagements au niveau des crédits”, a affirmé M. Diarrassouba.

“On n’est dans une dynamique d’amélioration de la bancarisation”. Depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui, “le taux de financement de l’économie ivoirienne par le système bancaire est d’en moyenne 20% d’une année à l’autre”, a-t-il ajouté.

Le financement des entreprises est une “problématique” que l’APBF compte “suivre en continue” afin d’accorder d’avantage de lignes de crédits aux entités du secteur privé pour créer de la richesse.

“Vous constaterez encore que les banques (…) vont continuer d’accompagner” les investisseurs, financer les différents secteurs d’activités et “les PME/PMI en phase avec l’évolution de l’environnement, du monde des affaires dans notre région”, a-t-il poursuivi.

Mardi, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a appelé à un “secteur bancaire plus agressif” et à “faire plus d’ouverture d’esprit pour financer” l’entreprenariat local, lors d’un panel présidentiel de Africa CEO Forum à Abidjan.

Le secteur envisage “améliorer” sa contribution au niveau du financement des PME et le financement des banques comparativement au Produit intérieur brut (PIB), qui s’est établi à 8,6 en 2015 selon le Fonds monétaire international (FMI).

Les banques ivoiriennes comptent en outre être “présentes” dans le financement des projets du Programme national de développement (PND, 2016-2020), d’un montant global de plus de 29.000 milliards, dont plus de 60% devront être portés par le secteur privé.

PAL

Par Patrice ALLEGBE

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