Les ministres Abinan Pascal, Adama Koné, Bakayoko-Ly Ramata et Koné Mariatou sont-ils irremplaçables ? Depuis la formation du gouvernement du 12 janvier, soit aujourd’hui 3 mois 11 jours après, le premier est ministre de la Fonction publique mais il est toujours à la tête de la direction générale des Impôts, le second plastronne toujours à la tête du Trésor ivoirien alors qu’il est ministre en charge de l’Economie et des Finances, la troisième, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique reste l’indéboulonnable de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody quand la quatrième Koné Mariatou, ministre de la Solidarité et de l’Indemnisation des victimes de guerre est toujours la manitou au Programme national de cohésion sociale (Pncs). De grands cumulards !
Le plus célèbre est Pascal Abinan qui était Dg des impôts et président du Conseil régional de l’Indénié-Djuablin. Heureusement que, ici, une loi interdit à tout ministre d’être président de Conseil régional.
Le cumul de postes fait débat dans les grandes démocraties, notamment en France. En Côte d’Ivoire on s’en préoccupe peu car ce comportement fait partie des vestiges du parti unique. On se souvient des députés-maires-ministres-Pca-Pdg, etc.
Dans un contexte de chômage, l’on devrait y mettre formellement fin. Le non-cumul de postes doit être inscrit en lettres d’or dans les pratiques de la bonne gouvernance. Le cumul des postes est contre-productif en ce qu’il est source de lenteur administrative et d’absence de contrôle.
SD
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